Alors je vois l’idée en gros. Mais je pense que tu y verrai plus clair si tu dissociait, dans ton raisonnement, le quoi et le comment.
Le quoi c’est la solution technique : conventionnelle, écologique, low tech.
Le comment c’est la manière d’y accéder : l’acheter, le faire soi-même, se faire accompagner.
On peut acheter des solutions low tech toutes faites, ça sera plus cher que le conventionnel. On peut faire soi-même du conventionnel, ça revient moins cher.
Après ce préambule, reprenons.
Je te confirme que le groupement d’achat Twiza n’a certainement pas vocation à mettre en avant des solutions comme étant les seules pertinentes. Les produits sélectionnés répondent à nos valeurs, mais ce ne sont pas les seuls, il en existe plein. On a clairement pas le temps de tout voir. Et en l’occurrence ce groupement cible plutôt des gens qui n’avaient pas forcément pensé à faire par eux-même, ou qui veulent faire par eux-même mais pas uniquement pour aller au moins cher, plutôt pour valoriser leur temps de participation à leur projet, dans une stratégie de performance globale de leur projet. Le positionnement c’est un excellent rapport « qualité / prix / temps de mise en oeuvre / facilité de mise en oeuvre ».
Le low tech n’est pas positionné ainsi. Mais on aime carrément quand même (et d’ailleurs on les connaît bien). Je pense même que le low tech correspond aux attentes d’un plus grand nombre de personnes (au moins au stade de l’envie, pour ce qui est de la mise en oeuvre ça reste à voir)
Là par contre je décroche. Twiza c’est certainement pas le terrain du moins cher. Car la course au prix bas tire tout le monde vers le bas : porteurs de projets et professionnels. Le prix bas, c’est le court terme, les externalité sociales et environnementales, c’est justement ce qu’on dénonce.
Et là je m’étouffe ! (je plaisante hein ^^)
Reprenons un peu de hauteur : faire soi-même revient moins cher (pour la ressource économique en tous cas) mais ça ne revient pas moins cher « globalement ». C’est juste qu’au lieu de payer uniquement avec son capital économique, on paye aussi avec d’autres capitaux : son temps, sa compétence, son réseau, sa santé etc…
Et ça il faut bien en avoir conscience quand on mène un projet. Car chacun de ces capitaux a aussi ses limites. On a pas un temps illimité, des compétences illimitées, un réseau illimité, une santé infaillible etc. Et ça souvent les porteurs de projet l’oublie un peu ![:slight_smile: :slight_smile:](https://forum.twiza.org/images/emoji/twitter/slight_smile.png?v=12)
Pour continuer ta métaphore avec les grandes surface et l’alimentaire par exemple : Twiza n’est pas le hard discount, le LIDL de la distribution. C’est un réseau qui te propose, plutôt que d’acheter des plat pré-cuisinés, de t’aider à cuisiner toi-même, de manière à ce que tu puisses manger mieux, des aliments locaux et bios, en restant dans ton budget.
Est-ce que ça t’éclaire cette grille de lecture ? (quoi VS comment)