Bonjour, je ne sais pas ce qu’il en est de la méthode CSTB…Vous pensez que les chiffres fournis par le thermicien ne sont pas fiables? Les logiciels utilisés sont Climaudit et Climawin.
Avez-vous pu jeter un oeil plus haut dans le fil sur les plans de la maison et mes « besoins » ?
Ps: nous sommes d’accord qu’une ITE ne serais pas esthétiquement bienvenue sur ce type de maison ?
j’ai une suggestion dont il faudrait vérifier la faisabilité notamment par rapport au sens des solives des plancher . Mais au vu de ton programme la distribution des pièces serait plus aisée et vu la qualité de l l’escalier je pense qu’il est déplaçable. A voir avec un menuisier Graphique 1.pdf (773,8 Ko)
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Quelqu’un m’a parlé de nombreux cas de pourrissement dans des enduits chaux-chanvres. Savez-vous ce qu’il en est et sur quels types de murs (les miens ont l’air sains. Cette personne me conseille plutôt une correction thermique terre-paille-chaux sur les murs sud/est ouest et une ITI sur le mur nord.
Les qualités de cet enduit sont équivalentes au chaux-chanvre, sans risques de pourrissements et il serait dix fois moins cher selon elle.
Que pensez vous de cet enduit et de cette solution mixant ITI et correction thermique ?
@Jot42
Si des cas existent, le qualificatif « nombreux » ramène à l’argument massue, sans fondement, ni éléments de vérification possibles.
Il sont à rapprocher de défaut de mise en œuvre (mélange, préparation des supports,…), de choix de matériaux (typologie et qualité de chaux, qualité chanvre, calibrage, hygrométrie), ou de maitrise des conditions pendant le séchage, notamment hors période favorable.
La construction chanvre disposent de règles professionnelles.
Et sur le nombre de chantiers pratiqués ou accompagnés, aucun cas à signaler en retour d’expérience.
J’ai même un châssis de test en extérieur exposé aux intempéries depuis plus de 10ans avec différents bétons de chanvre…
Je ne vois pas ce qui pourrait justifier de risques moindre avec des mélanges terre-paille chaux ?
Ni plus, ni moins à conditions de mise en œuvre et de séchage égales et tout aussi dégradées.
Non je ne pense pas que l’on puisse affirmer que les propriétés thermique d’un enduit paille sont supérieur à celles d’en enduit chanvre. Cela dépend plus de leur densité respectives que du couple liant/fibres. Il s’agit d’enduit correcteur donc la différence n’est pas significative sur l’épaisseur considérée. A quantité/densité de fibre égale, le chanvre est un peu plus isolant compte tenu de sa structure. Je suis d’autant plus étonné que le chanvre se comporte mieux à l’humidité que la paille de céréales.
Si l’ouvrage est significativement moins cher, jusqu’à 10 fois est sans doute un abus.
Toute chose égale par ailleurs, il faut intégrer au choix de la terre :
Qu’il faut disposer de la ressource en terre plus ou moins localement.
Qu’il faut prendre en considération la qualité de la terre trouvée.
Qu’un travail d’homogénéisation de la terre et de recherche de mélanges adequats sont inévitables.
La différence se dévoile plutôt par l’opposition de procédés industriels de fabrication, garantie de réalisation homogène (chaux, chanvre), à des procédés artisanaux bien plus hétérogènes, et plus « technique » à la mise en œuvre (terre, paille). L’écart de prix intègre donc des critères de confort à la mise en œuvre et calendrier de l’ouvrage.
Les vrais questions restent au fond : enduits correcteurs ou béton + enduits finitions. Que les mélanges soient à base de chanvre ou de paille, avec un liant chaux ou composite terre/chaux ne changera pas grand chose au comparatif.
Merci, la personne qui m’en a parlé est plutôt spécialiste de la chaux et fait surtout des enduits TCP, ce qui peut expliquer cela. Après elle n’a en effet pas précisé combien de cas ni les conditions de mise en oeuvre qui doivent sans doute expliquer beaucoup de choses…
Et que pensez vous de l’idée d’une ITI sur le mur nord et de la correction thermique pour les 3 autres murs ?
le principe même d’envisager des solutions différentes pour des murs qui ne sont pas soumis au mêmes conditions, aux mêmes contraintes, aux mêmes apports et n’offrent donc pas le même comportement thermique est judicieux en soi pour le gain de performance ou répondre à des contraintes d’habitabilité. Cela peut proposer d’étudier également le comportement des jonctions de complexe différents.
Pour autant, difficile sans étude métrés, d’en apprécier le delta de gain de performance voir de le rapporter à l’€uro investit et les impact budgétaire et calendrier des différentes solutions envisagées. J’imagine que cela s’en trouve limité au regard de son rapport à la surface d’enveloppe totale.
Les arbitrages que vous aurez à faire, ne consacrent pas uniquement des gains de performance à l’€ investit, mais aussi des critères sur le ressentit de confort attendu, les impacts sur le calendrier d’exécution et l’échéance d’habitabilité, et/ou sur l’enveloppe budgétaire, critères que seul vous êtes en mesure de mettre en concurrence les uns par rapport aux autres.
Oui l’écart sera probablement assez limité en terme de gain énergétique. Pour les arbitrages, je n’ai pas encore la maîtrise de tous les éléments, cela dépendra aussi des artisans concernés.
J’ai deux questions qui m’ont rien à voir entre elles:
en cas d’ITI laine de bois, le murs actuel étant couvert d’un enduit plâtre faut-il enlever ce dernier pour permettre de bien appliquer l’isolant contre le mur ?
on m’a déconseillé un poêle à bois (bûches) contre le mur ouest en raison de la configuration de la maison. Mais si j’ouvre la pièce du bas en abattant toutes les cloisons ou presque, un poêle à bois est-il envisageable en le positionnant au milieu du mur nord ? Il serait ainsi un peu plus central. Est-il possible d’envisager un poêle à inertie ou faut-il lui préférer un poêle à bûches classique ?
Je purgerais tous ce qu’il est possible de purger en plâtre.
Je ne plaquerais pas l’isolant contre le mur si c’est un doublage.
Le choix de la stratégie de chauffage inertie/rayonnement dépend des chois x définitifs de l’enveloppe.
Plus le volume dispose d’inertie moins le poêle de masse se justifie.
bonjour en ce qui concerne la paille, toutes les pailles ne se valent pas, il ne faut pas qu’elle s’émiette en passant dans le hache-paille. la tige de tournesol peut être une bonne solution (mais expérimentale) elle a en effet une structure interne tubulaire. à voir avec un agriculteur pour la récolte car habituellement on ne la récolte pas, elle est broyée dans le champ, trop dure pour faire du paillage. Je ne vois pas trop l’intérêt de rajouter de la terre qui sera une charge conductrice inutile
pour l’iti d’accord avec JP laisser le mur respirer par lui-même et poser la laine de bois sur des liteaux 18 x 40 mm ou approchant, fixés avec des petites chevilles à frapper tout les 60 cm 'si ce sont des anneaux de 120 cm
. Les études avec le logiciel cstb ne tient pas compte de l’ensoleillement vu le nombre de fenêtres au Sud çà peut être intéressant d’en savoir plus. Pour le poele attention au coût du poele à inertie au vu de la puissance qu’il te faut, la meilleure répartition tu l’obtient avec une ventilation double flux et une prise d’aspiration au- dessus du poele ce qui préchauffe l’air entrant dans les pièces à vivre.
As tu regardé ce que donnerait le changement de place de l’escalier?
Pour l’ITI, elle sera clairement mon choix par défaut et à regret si je ne trouve pas d’artisan pour l’enduit chaux-chanvre ou pour un béton de chanvre. Mais pour l’ITI aussi, autant d’avis que d’interlocuteur. JP Oliba préconise de plaquer l’isolant contre le mur, ce qui est le cas de deux artisans contactés cette semaines. D’autres, comme JP ou vous, préconisent de laisser un espace entre le mur et l’isolant. On lit et trouve de tout, plus ou moins argumenté.
Pour le poêle, il pourra aussi s’agir d’un poêle classique si pas de budget pour le pôele à inertie. En effet, une marque connue, vue dans la maison écologique, propose les siens à 12000 euros…A ce prix là, avec les conduits, on est pas loin de 16000 euros. Ce qui approche le prix d’une chaudière bois (plaquettes) de marque autrichienne. Je vais aussi regarder ceux proposés sur Twiza.
La ventilation double-flux ne me séduit toujours pas…
Pour l’escalier, merci pour la proposition mais elle implique de toucher aux solives et au plancher, ce que je souhaite éviter pour des raisons de budget.
bonjour, la lame d’air est une sécurité. Ton mur de pierre sera froid en période froide, par conséquent la vapeur d’eau qui traverse l’isolant peut atteindre le point de rosée à la surface interne du mur. Il faut que cette condensation passagère puisse se résorber sans imprégner l’isolant, soit par capillarité vers l’extérieur du mur soit par évaporation lié à un réchauffage du mur.
re
as tu une idée de la puissance de chauffage qu’il te faut? Pour moi le poele de masse est inutile et tu peux trouver des bons poeles à bûches pour 1500 €, un zéro de moins!!!
Oui ça j’ai compris mais pourquoi certains préconisent-ils de poser la laine contre le mur pour que l’humidité traverse celui-ci grâce à des joints perspirants? Et quelle doit être l’épaisseur de cette lame d’air, comment la mettre en oeuvre. Comment évacuer l’humidité ?
Non je ne connais pas la puissance nécessaire, je présume qu’elle sera en fonction des besoins après isolation (ou correction thermique).
C’est surtout ma femme qui souhaite avoir le plaisir de la flamme et la possibilité d’un chauffage d’appoint. Mais j’ai eu ou lu des avis disant que ce type de poêle ne chaufferait pas grand chose et créerait des grands écarts de température dans la même pièce. On m’a donc préconisé un système ce chauffage à inertie, un poêle en l’occurrence, censé bien se marier avec les enduits chaux-chanvre en correction thermique.
J’avoue que plus je lis et fouille sur internet, concernant la réno de l’habitat ancien en pierre (et le mien pour compliquer les choses est juste à la jonction deux périodes, mêlant par ex granit et dalle béton ou IPN), plus je suis perdu.