Non seulement le sable de ponce apporte de l’hyrdraulicié, mais ils ferme relativement à la perméabilité à la vapeur d’eau.
Selon moi la pertinence de ce mélange se discute selon les cas et pas dans l’absolue.
Il propose les intérêts suivant :
- raccourcir le temps de prise qui est très long avec des chaux aérienne, notamment lorsque les enduits sont d’épaisseur > 3cm,
- profiter de réaction chaux/silice (le sable de ponce est riche en silice) dureté/étanchéité relative.
Je ne saisi jamais le besoin de mélanger chaux et argile, c’est à dire 2 liants, mise à part lorsque l’on a besoin d’augmenter la résistance mécanique d’un mélange à base d’argile, donc avec de la chaux.
La plasticité d’un mélange chaux/chanvre (un peu meilleur en NHL2 qu’en NHL3.5, est souvent une question de durée de malaxage (15’ minimum, 20’ idéal, pour 38/40 litres d’eau, 35Kg de chaux, 50 à 60 litres de chènevotte ; c’est souvent le point faible de la mise en œuvre qui est sous estimé, que ce soit en dépose manuelle ou 'en projection…
- Les mélange chaux/chanvre fonctionne très bien.
- Les mélange argile/chanvre, tout autant (souvent arbitrer pour des raisons économiques)
Pour autant, avec l’argile, les réactions avec le glucose de la chènevotte ne sont pas présente. (réaction complète avec une chaux aérienne, un peu réduite avec des chaux hydraulique, mais absente avec de l’argile).
Disons que plus il y a d’ingrédients dans une recette, plus le risque de mettre en œuvre des gâchées hétérogènes se dévoile.
Si les capacités respectives de régulation hygrométrique sont à peu près similaire en quantité, les vitesses de sorption/désorption sont significativement à l’avantage du chaux/chanvre.
Quand un mélange à la chaux aérienne, c’est le temps de prise, très significativement plus long qui fait qu’elle est souvent écartée.
D’une manière générale, lorsque l’on parle d’enduit correcteur thermique à base de chènevotte, il faut être au clair avec ce que l’on recherche (gain de performance thermique par isolation, par inertie (effusivité/diffusivité), régulation hygrométrique renforcée, épaisseur considérée, type de support (géologie, gros ou petit appareillage), esthétique d’aspect, qualité du support, etc) et exposition (RDC ou étage, hygrométrie du mur selon mesures), ce sont ces données qui permettent d’ajuster une prescription en liant et rapport liant/chènevotte.