Ouverture mue en moellons

:wave: Ola :wave: j’en suis à demander à ggle la dimension acceptable pour ouvrir un passage dans un mur ….alors, illico je pense à nous :open_hands:t3:
J’ai décaissé un boisseau de cheminée béton 35x35, observé que derrière le placo il y avait un rattrapage à la brique pour combler un ancien conduit de cheminée. J’ai démonté une première rangée de brique, disons 35 cm boisseau + 30 cm de brique.
Je pensais enduire à la chaux et faire une belle bibliothèque mais ça y est, les idées s’organisent : je vais ouvrir un passage !!
C’était sur un mur de 50cm en Moellons : 25 cm seulement a tomber, c’est la moitié du travail accompli.
Bref, si je crée un passage, que j’imagine spacieux, au minimum ??? Quelle largeur est corporellement appréciable ?
De tête je sais qu’il reste une rangée de briques (en hauteur) que je pensais conserver pour la bibliothèque, donc
35 (boisseau) + 30 brique = 65 cm déjà découverts.

  • 30 brique = 95 cm, ça devient un beau passage non ?!
    J’hésitais a piquer ce mur seule de peur qu’aucun joint ne tienne après les chauffe de cheminées… au moins la, je les tombe, et ne crains plus qu’ils ME tombent dessus :man_shrugging:
    Cette idée me botte :thinking:
    Qu’en pensez vous ?

@Corine_S
Bonsoir Corine,

Ouvertures standards de 70 à 100 cm.
N’oubliez pas qu’il faut réaliser un linteau ; les moellons ou briques au droit de l’ouverture ne tiendront pas tout seuls.
En principe, on met en œuvre le linteau dans une saignée AVANT d’ouvrir le mur…
Un linteau peut être en bois, en béton, en pierre et/ou avec une voute de décharge…
En principe on dimensionne un linteau en fonction des reprises de charge sur l’ouverture…

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Merci Jean Patrick !! (On se tutoie ?!) Ici c’est un conduit de cheminée… donc je descend depuis les tuiles… j’aimerais un étage intermédiaire mais ce sera le sujet d’un autre post ou d’une véritable compétence si j’arrive pas à trancher :confused: (un autre post, autre étiquette peut-être :man_shrugging:).
Donc je descend le mur depuis le haut !! En fait j’ai peur qu’un25cm d’épaisseur restante, corps de conduit à l’ancienne, s’effrite en piquant les joints pour une reprise … donc l’un dans l’autre, si je le descend, je suis plus tranquille…

Alors, cela soulève une autre question … est-il vraiment opportun de monter un linteau en ciment sur un mur en moellons ?! J’ai un gros doute ??? Est-il fondé ou pas ???
Je suis partante pour du bois.
Pour moi, le béton rechasse l’humidité dans la pierre, qui a déjà dû mal à l’éliminer…. Donc j’ai tout à reprendre… et un linteau en béton ne respirant pas comme la pierre, à tendance à imposer sa rigidité excessive sur le long terme. Donc à faire excessivement travailler les murs en moellons.
Une correction a apporter à ce discours ??

Un linteau béton armé (structure rigide) n’est jamais complètement pertinent sur un mur de petit éléments maçonnés de pierre ou terre crue (structure souple). Ce n’est pas tant son impact sur la prespirance d’un mur dans la mesure ou son emprise est sommes toutes très limitée. C’est une question de comportement mécanique.
Mais il arrive qu’il s’impose pour des questions de reprises de charge qu’un linteau bois ne saurait reprendre et quand la réalisation d’une voute de décharge (ouvrage technique s’il en est - surtout en pierre ; en brique de terre cuite passe encore) n’est pas envisagé par le maitre d’ouvrage, d’autant qu’il impose la fabrication d’un châssis charpenté.

Si le mur restant est convenablement rejointoyé sur ces 2 faces au mortier de chaux NHL3.5, et que vous rebâtissez en pierre au dessus du linteau, il n’y a aucune raisons de s’inquiéter.

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Merci mais je travaillerai pas à la chaux hydrolique sur ce bâtit pierre qui souffre déjà du reflux des béton. Je reste sur l’aérienne :+1:

à prendre en considération toute fois qu’une chaux aérienne n’offre pas de résistance à la compression… Elle est très intéressante pour sa souplesse.
Donc rejointoiement et enduit finition OK ; mais calage, scellement et ourdissage de pierre, je ne vous le conseille vraiment pas… Même pas une NHL2 pour ces applications…

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Merci, oui, je l’étends.
Pour être claire , dans cette maison pleine de moisissures mon père est déjà mort d’un cancer avec les poumons bien touchés.
J’ai javellisée les pierres noircies autour des joins, je n’ai pas encore défoncé les chapes béton au pied des murs moellons, mais c’est au fil des rénovations.
Pour vous dire, je ne laisse rien qui rue la vie dans ce lieu.
Donc pas d’hydrolique si pas nécessaire.

Parlons d’une dimension honorable de linteau en bois !!

La régulation hygrométrique des vieux murs pose en tout premier lieux la question des remontées par capillarité donc de l’implantation de drains d’eau d’une part, mais aussi et surtout de drains d’air ventilés (je parle de drain d’air donc avec un avaloir en point bas et un ou plusieurs exutoires en point haut), que se soit en périphérie de murs enterrés extérieur et/ou en hérisson ventilé sous dallage bas intérieur.

Question linteau bois pour 1m d’ouverture toute section de 20 X 20 (résineux non certifié ou C18, C24 ou feuillus non certifié ou D30, D35, D40…) sera largement suffisant même si l’on considère une reprise de charge composée d’un mur pierre de pierre granitique de 50cm d’épaisseur sur 1.50m soit environ 4T.
Au vu de la photo, la section sera plus une question d’esthétique que de besoin en résistance à la flexion.

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1/ régulation hygrométrique : deux fenêtres sud percées d’une ventilation diam 100. Dans cette même pièce (creees pour le tirage du poêle antérieurement).
Chape de +15cm que cette pièce de +25 m2.
J’ai décidé de commencer par l’autre côté des murs (chape moins importante à percer… sur 28 cm de large (largeur d’1/2 carreau), j’espère une courte profondeur :crossed_fingers: bien que un premier carrelage à la briquette, bien gras, demeure…
J’herisaonne au liege tout le plus simple autour d cette chape, donc !!
Ma question pour ceci : ce sera orient nord-sud, en Gironde, vents nords, nords ouest océans,
Vaut-il mieux sortir le gentil plus haut au sud ou au nord ???
J’arrive pas à trancher cette question !!

Je parle bien de la hauteur de sortie du ventil sous hérisson liege !! :wink:

2/ sur la photo, le conduit ajouré,
A gauche est un bas mur de brique avec une niche en plâtre, pettée à la démolition du boisseau, habillée de Pierrettes : aucun appui stable sur cette partie !! Je vais peut être gagner en ouverture sur ce côté :man_shrugging:

Du côté droit, je peux abattre 1/2 brique en largeur, avec un reliquat de mur pierre.

Je voudrais porter cependant une poutre/solive (?) de plancher entre la porte à gauche, et le conduit (au centre)… je suis pas encore déterminée pour la bonne portée dans l’état du truc !! :joy::rofl::sweat_smile:

Selon moi, le plus près de la porte sera plus stable :pray:t3::pray:t3::pray:t3:
Je réfléchis encore !!

… j’y réfléchis encore parce qu’en face le beau linteau bois au dessus de la porte en quasi vis à vis, pourrait n’être que décoratif :man_shrugging: j’ai pas encore percé ce mystère-là !!

Merci Jean Patrick :pray:t3:

Bonjour

Ventilation mécanique ou naturelle ?
Problématique de la ventilation naturelle pour un diamètre fixe, c’est que le débit d’air (ce qui intéresse la ventilation) est extrêmement variable dépendant de l’amplitude de température intérieur / extérieur.
Donc à diamètre fixe, se sera donc toujours trop (déperditions) ou trop peu (insuffisant).

Qu’entendez vous par liège ?
Le liège en panneaux est significativement imperméable à la diffusion de vapeur d’eau (non perméant ou non perspirant)
Seul le liège vrac ou béton de chaux/liège peut convenir à la respirabilité.

Les avaloirs d’un drain d’air sont en principe plus efficients AUX vents dominants. (pression)
Les exutoires d’un drain d’air sont en principe plus efficients SOUS les vents dominants. (dépression)
On essaie autant que possible d’augmenter au maximum la différence de hauteur entre les avaloirs en point bas et les exutoires en point haut.
Plusieurs exutoire pour un avaloir (même diamètre chacun) permet de démultiplier le tirage.
On peu aussi considérer qu’un exutoire exposé à ensoleillement et un avaloir à l’ombre, favoriseront le tirage.
Certains exutoires sont implantés en conduite traversante le logement jusqu’au combles ou au toits, ce qui favorise le tirage en période de chauffe. Dans ce cas un T est implanté en bas de conduite pour éviter que les condensats ne retournent au terre-plein et au hérisson…
Il n’y a donc pas de règles universelles que celles d’un arbitrage d’un projet à l’autre.

Si j’ai bien interprété votre question, sachez que moins vous laissez de matériau, de murs, moins vous aurez de portance et de stabilité.
J’ajouterais qu’il est important de prendre en considération les efforts de poussée dans les angles de mur (ou d’embrasures) et qu’en principe, une création d’ouverture s’envisage avec une reconstruction des embrasures et des angles avec un appareillage pierre adéquat (pierres d’angle alternées)…

Bonjour Jean-Patrick,
J’essaie de répondre dans l’ordre …

Ventilation « naturelle » ils ont percé à travers la pierre de taille et posé un tuyau pvc ! Ce sera l’occasion de sortir un drain de ventilation sous hérisson chaux / liège vrac pour cette pièce. Elle a cependant une chape béton de 15 cm supplémentaire par rapport au reste du bâtiment. Donc ce sera tardivement !
Je vais ventiler l’autre côté des murs avec quasi certitude !! (Drain + hérisson chaux liège).

Drain ventilation de chape,
Si l’ouverture Sud est plus basse que les sorties Nord (plus hautes), j’ai une chance d’induire l’avaloir Sud d’air chaud qui réchauffe un peu la chape ?!
Ça peut se tenter ?!
Le risque serait la condensation :thinking: donc sortir Nord niveau toit :thinking:
Ai-je bien saisi ?!

Une élévation de température de la masse (hérisson, dallage, terre plein) ne sera absolument perceptible.

Si il y a une réelle problématique d’excès d’humidité dans le sous-sol qui se concentre en pied de mur et qui alimente des remontées capillaires, et il n’y a que de très insignifiante probabilité que le taux d’humidité relative de l’air extérieur même en été soit supérieur à celui du terre plein, donc le courant d’air du drain même en condensant ne participera pas significativement à l’augmentation de la problématique.

La sortie au niveau de la toiture permet d’améliorer et d’augmenter significativement le tirage dans tous les cas.

Notez enfin que le fonctionnement d’un drain ventilé est très loin d’être linéaire tout au long de l’année et même d’un cycle de 24h. Ce qui compte c’est de créer un courant d’air en soubassement ou sous dallage pour délester une partie de la pression hydrostatique et de la pression osmotique à l’origine des remontées capillaires.

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Merci :pray:t3: pour vos réponses ! Elles sont pertinentes :+1:

Je reviens sur l’aérienne en maçonnerie…

J’ai entrepris de tamiser et conserver les joins déjà piqués. Je compte les injecter dans le mortier à la chaux, et travailler (à la Chinoise) avec l’amidon de riz. Leur granulométrie variée est intéressante.
Je pense que ça « remplacera » aisément l’ajout pouzzolinique. Même si ajouter de la terre cuite broyée sera indispensable.

Pour bloquer la suif, je voudrai utiliser bien sûr du vin tanique (à l’ancienne). Mais puisque le tanin seul bloque le tanin de la suif, je me demandais si infuser des lamelles de chêne (tanique) dans l’eau ferait le job ?!
Bon je sais, je suis en Medoc, c’est pas le vin qui manque, mais acheter 10L de merlot pour le maçonner… je vais faire pleurer les viticulteurs !! :joy::rofl::sweat_smile: