Fatigué.e, de plus en plus fatigué.e, de plus en plus de mal à récupérer à mesure que vous vous activez sur votre chantier ou comme bénévole ?
Je vous fais part de mon expérience à ce sujet.
Professionnelle spécialiste des enduits décoratifs chaux et terre, je travaille depuis une bonne quinzaine d’années comme artisane et encadrante de chantiers participatifs. C’était une reconversion… les années s’empilent et j’ai bien dépassé les 50 balais. Mon activité n’est pas intense, il y a souvent du temps entre deux chantiers, mais depuis un peu plus d’un an j’ai commencé à ramer, à avoir besoin de plus en plus de temps pour récupérer entre deux sessions. Quelques autres soucis physiques, bref, j’en étais arrivée à la conclusion que je devais arrêter les chantiers et me consacrer à la formation et à l’encadrement (ce qui n’est déjà pas de tout repos ;).
Pas évident à accepter…
Jusqu’à ce que quelqu’un me révèle la principale cause de tout cela, début septembre : j’étais en carence de PROTÉINES !!
En quelques jours, ayant modifié mes repas (à l’aide d’une appli et de pesées précises de mes aliments apportant ces fameuses protéines, et pas seulement la viande), j’ai récupéré une forme que je n’espérais plus ressentir. Et j’ai pu à nouveau mettre la main à la pâte avec force et énergie. Je ne suis pas devenue wonder woman, mais ça fait du bien !
En parlant autour de moi, il semblerait que je ne sois pas la seule. Dans l’écoconstruction, on est soucieux de l’environnement, on limite la consommation de viande, on est végétarien.ne, on prend soin de manger des légumes frais et locaux… vous voyez où je veux en venir : croyant bien faire, on oublie que le corps a besoin de “carburant”, surtout lorsqu’on lui demande tous les efforts physiques que nécessite le chantier.
Chacun.e est différent.e et il n’y a pas de recette miracle universelle, mais si vous avez une expérience similaire, ou un avis différent, merci de partager ![]()