Agepan bord droit en contreventement -pare pluie: quel joint ou cole?

Bonjour
Pour ma MOB je vais utiliser de l’Agepan comme contreventement-pare pluie. Je ne me suis pas posé la question avant de voir la livraison: j’ai commandé des panneaux a bord droit (sans languettes pour assembler les panneaux).
Il faut sans doute que je fasse des joints entre les panneaux. Si l’une ou l’un d’entre vous a déjà fait cela et a des conseils à partager je suis preneur…
Merci!

@LaurentChampo
Bonjour Laurent,
L’étanchéité à l’air se réalise à l’intérieur au niveau du frein vapeur…
L’étanchéité au vent et à la pluie s’effectue en jointure de panneaux.
Comme le précise la documentation Agepan DWD, ce n’est pas un besoin impérieux ; c’est une recommandation pour les parties exposée au vent…
Les joints verticaux, positionnés sous le tasseau, peuvent être traités au choix avec des bandes adhésives, mastics, fonds de joints, joints préformés.
Pour les joints horizontaux, bavettes ou recouvrements avec bandes adhésives conviendront.
Dans tous les cas, angles, fenêtres, raccords entre étages et jonctions horizontales (si les murs sont > 2,8 m) devront être traités.
NB : Les panneaux Agepan DWD permettent de donner aux murs qui en sont équipés, une étanchéité à l’eau convenable lorsqu’ils sont revêtus par :
– un système de bardage de type XIV (barrière mécanique continue avec l’extérieur)
– un film pare-pluie et un système de bardage de type XIII (type claire-voie ou joints ouverts)

Rappel :
Les panneaux sont fixés mécaniquement sur l’ossature bois ; la couture est importante (espacement entre pointes en périphérie de panneaux et en sur montants intermédiaires. Trop de pointes c’est à dire de trop petits espacements entre pointes propose des risques de cisaillement ; pas assez de pointe c’est à dire de trop grands espacements réduit la reprise de contreventement)
Ils sont positionnés parallèlement à l’ossature verticale.
La jonction entre deux panneaux Agepan DWD s’effectue sur des montants de largeur minimum 45 mm.
Le côté marqué du panneau est placé à l’intérieur. L’espacement entre ossatures est de 60 cm maximum,
Malgré la stabilité dimensionnelle du panneau, il est nécessaire d’intégrer un retrait de 3 mm entre 2 panneaux.


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Merci Jean-Patrick pour ta réponse rapide et argumentée.
Dans mon cas pas de frein vapeur, je cherche à avoir un mur perspirant (isolation paille plus enduit à la chaux).
J’avais vu la doc technique de Agépan, mais il n’était pas clair pour moi si cela s’appliquait aux panneaux à bord droit ou à ceux à languette ou aux 2.
Si je comprends bien les deux peuvent être utilisés indifféremment? Dans ce cas l’avantage des panneaux à languette serait une mise en oeuvre peut être plus pratique?

En pratique, pour les joints verticaux quel type de joint sera le plus économique (entre bandes adhésives et mastics)? Pour ce qui est des mastics, quelle qualité est recommandée?

Pour les joints horizontaux je ne comprends pas pourquoi il n’est pas proposé de faire les joints au mastic. Quel en est l’inconvénient?

Pour les angles, les fenêtres et autres raccords entre étages ‹ elles devront être traitées ›: comment? (par bande adhésives?)

Merci encore +++ pour les conseils!

Je rappelle que l’ouverture à la vapeur d’eau de l’intérieur vers l’extérieur doit mettre en évidence un rapport de Sd int/ext de 5 pour 1 (si 1 ext alors >=5 int).
Faire entrer plus de vapeur d’eau dans le complexe que l’Agepan pourra évacuer dévoilera un risque élevé de condensation dans le complexe.

Il n’y a absolument aucun intérêt à privilégier les panneaux rainures languettes pour un panneau de contreventement, puisque toutes les jonctions sont sur des montants ou traverses ou lisses et que comme je l’indiquais dans le commentaire précédant, un retrait de 3 mm doit être aménagé entre chaque panneau ! (ce qui ne serait pas possible en rainure languette.

Je vous conseille l’adhésif Siga Rissan ; il n’est pas respirant mais la surface de recouvrement est négligeable par rapport au reste de la surface d’échange.

Le mastic dans les rainures sera compressé/ décompressé en fonction de la variabilité du panneau selon la variabilité hygrométrique et thermique (d’où le jour de 3mm) ; le mastic sera moins durable. En joint horizontal, face au ruissellement l’eau peut s’infiltrer dans la masse panneau. C’est moins évident en joint vertical)

Toutes les infos sur
https://agepan-dwd.com/
https://agepan-dwd.com/contact/

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Bonjour,
Pour ma part, je déconseil le double emploi d’un panneau d’Agepan qui assure le contreventement et le pare pluie.
Car selon son avis technique :
« Le présent Avis Technique vise leur emploi en voile de contreventement
de bâtiments à ossature en bois, en classe de service 2. Les
panneaux doivent néanmoins être protégés de l’eau dès leur mise en
oeuvre et jusqu’à leur recouvrement par un système de bardage rapporté
ou d’enduit sur isolant faisant l’objet d’une procédure d’évaluation
pour la pose sur bâtiments à ossature bois. »
ou « Étanchéité à l’eau du mur :
Les panneaux AGEPAN DWD permettent de donner aux murs qui en
sont équipés une étanchéité à l’eau convenable, lorsqu’ils sont revêtus
par :
• un système de bardage de type XIV,
• un film pare-pluie et d’un système de bardage de type XIII,
• un système d’enduit sur isolant de type XIII (cf. § 5.42 du Dossier
Technique). »
Pour comparer avec un autre panneau similaire le RWH 16 mm qui est vendu comme un panneau de contreventement et de pare-pluie, sur l’avis technique on a « Les plaques RWH n’assurent pas la fonction pare-pluie. ».
Et un panneau agépan dépend de la même normes que le panneau RWH: « 1.1 Description succincte : Panneaux de fibres de bois (MDF), conformes à la norme NF EN 13986, de classe RWH selon la norme NF EN 622-5, de 16 mm d’épaisseur, de 1196 mm de largeur et de 2500 ou 2800 mm de hauteur. »

Comme les panneaux ne peut pas avoir la double fonction, soit il faut mettre un pare pluie (type film ou type isolation) sur le panneau, soit mettre en oeuvre un autre système de contreventement, si les panneaux font pare-pluie (ce que je n’approuve pas).

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Bonjour Anais,
Sauf erreur de ma part, ce qui différencie un bardage de type XIII et un bardage de type XiV est la mise en œuvre de profilés d’angle (dit joints fermés et hors claire-voie). A cette condition l’AT au contreventement est respecté pour un DWD sans pare-pluie.

Ce que j’avais préciser dan mon commentaire :

Vous confirmez ?

Bonjour Jean-Patrick,

Comme le marque l’avis technique de l’AGEPAN §5.4 :

  • « Le système de bardage utilisé relève du domaine traditionnel, sous
    Document Technique Unifié, ou fait l’objet d’un Avis Technique valide
    visant son emploi sur Maisons à Ossature Bois. »
  1. Soit le DTU41.2 pour le bardage bois : " 5.5 Pare-pluie
    Le matériau utilisé doit avoir une perméance au moins égale à 0,5 g/m².h.mmHg.
    Ces matériaux sont choisis en fonction de leur perméance, leur résistance à la déchirure, de l’étanchéité à l’eau liquide qu’ils peuvent apporter. En l’absence de normes spécifiques, ces caractéristiques sont déterminées par essais."

  2. Soit le DTU31.2 pour le construction en ossature bois: "
    image

    "

  3. Soit l’avis technique du bardage employé

  • " L’ossature rapportée, support de bardage, est fixée aux montants de la
    structure de la maison bois. Le système de bardage rapporté doit permettre de réaliser des murs de type XIII ou XIV au sens des « Conditions générales d’emploi des systèmes d’isolation thermique par l’extérieur faisant l’objet d’un Avis
    Technique » (Cahier du CSTB 1833 de mars 1983). Dans le cas de bardage rapporté de type XIII, un pare-pluie (défini dans le DTU 31.2) devra être disposé sur la face extérieure du panneau de mur."
  1. Quand on lis le Cahier du CSTB 1833 de mars 1983 : https://evaluation.cstb.fr/doc/groupe-specialise/cpt/cpt-1833.pdf , on se rend bien compte que cela concerne le bardage mis en oeuvre devant un mur existant en parpaing ou en béton par le biais d’une structure secondaire.
    Certe des murs de type XIII ou XIV, est une facon de dire comment le bardage est posé à joint ouvert dans le type XIII et à joint fermé dans le type XIV.

Effectivement que tout cela peut préter à confusion, mais pour l’instant rien ne prouve qu’un panneau qui fait office de contreventement peut aussi faire aussi office de pare-pluie.

Toujours dans l’AT de l’agepan : "6. Emploi en contreventement : Les valeurs de résistance au contreventement sont calculées conformément à l’Eurocode 5 – Méthode A pour des murs en classe de service 2. " et "3.2 Caractéristiques physiques et mécaniques : Le marquage CE indique la conformité des panneaux à la norme EN 13986 et à EN 622-5 type MDF-RWH (emploi non travaillant) :
…Gonflement en épaisseur en 24 h selon EN 317 : ≤ 8,5 %
…Teneur en humidité selon EN 322 : 9 +/- 4 %
… Coefficient à la diffusion de vapeur d’eau µ selon EN 12086 : 12,5
… Comportement à l’eau : non hydrophile
Stabilité dimensionnelle selon EN 318 : allongement de 2,5 mm/m pour une variation de l’humidité relative de l’air de 30 à 85 %. "

On sait bien que la classe de service 2 est caractérisée par une teneur en humidité dans les matériaux qui correspond à une température de 20°C et une humidité relative ambiante ne dépassant 85 % que pendant quelques semaines au cours de l’année (pour la plupart des bois résineux, la classe de service 2 correspond à une humidité moyenne d’équilibre inférieure ou égale à 20 %). Ce qui ne correpond pas à la classe d’emploi 3 si on veut vérifié un panneau utilisé en temps que pare-pluie.

De plus, le fournisseur aussi ne le confirme pas, mais propose soit :

Donc pour moi, l’utilisation de l’agepan ou panneau similaire, peut être utilisé comme pare-pluie suivant les conditions évoqué donc avec un type de bardage précis ou une vérification de l’AT du bardage mais dans ce cas il faut prévoir un autre panneau ou un système (feuillards, croix de st andrée…) pour le contreventement.

Bien à vous

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Merci beaucoup et sincèrement pour toutes ces informations très détaillées et explicites.

Je ne vais pas rentrer dans un débat contradictoire sur les DTU, qui si ils fournissent une base de travail très intéressante, sont très loin d’être l’alpha et l’oméga de la mise en œuvre d’autant qu’ils ne sont accompagnés d’aucune obligation réglementaire d’application, et même de respect pour la couverture par les assurances. Aussi ils proposent souvent un parfait décalage avec la réalité de terrain et l’état de l’Art des recherches, en rénovation comme en neuf.

Quand aux AT, vu la procédure complexe et couteuse pour un fabricant, il arrive que des matériaux parfaitement adaptés soit exclus de certaines applications/expositions lors de la demande, pour de simples raisons administratives et financières plus que de limites techniques. La liste des exemples est fournies.

Je préfère m’en référer à la documentation fabricant que vous proposez, et je n’avais jamais remarqué l’impossibilité d’associer contreventement + pare pluie. Ce n’est effectivement pas clairement affiché par le fabricant, en tout cas loin d’être mis en avant et rappelé à toute les pages, et je connais beaucoup de projet (autoconstruction et execution professionnelle) ou cette particularité a été méconnue et pas prise en compte.

De mon point de vue, le produit devient alors pour beaucoup d’applications un gadget, ou dévoile de la pertinence uniquement dans un nombre très limité de cas très contraignants.
Pourquoi l’utiliser en pare pluie plutôt qu’un panneau de fibre végétale hydrofuge qui proposera une ouverture à la diffusion de vapeur d’eau supérieur et une meilleur performance thermique à moindre cout ?
Pourquoi l’utiliser en contreventement extérieur si il doit être recouvert d’un pare pluie ? D’autres solutions sont envisageables avec autant d’ouverture à la vapeur d’eau et là encore à moindre cout…

Il reste intéressant, toujours de mon point de vue, en contreventement intérieur en faisant office contreventement + frein vapeur, pour des complexes particulièrement ouvert à la diffusion de vapeur d’eau. Pour les autres applications et au regard du prix, sincèrement je ne vois pas. Bref j’ai appris quelque chose, m’enfin coté solution, vu (ou entendu) le bruit de fond attractif permanent sur ce produit, je suis déçu.

A voir justement si le retour d’expérience permet d’utiliser le panneau en double emploi.

Peut-être dans les cas de rénovation avec un ITE sur un mur en parpaing ou béton ou autres et revêtement extérieur en bardage bois, cela permet de garder la perspirance du mur ( a confirmer avec un BE thermique), mais ne joue pas de rôle de contreventement

Après cela dépend de la conception du projet, selon le revêtement intérieur qu’on veut avoir un contreventement par l’extérieur s’impose, mais on peut faire le contrevetement avec plein d’autre éléments, je pense que le panneau reste la simplicité de la mise en oeuvre.

Je suis assez d’accord avec vous pour avoir un mur ossature bois perspirant, le contreventement par l’intérieur avec le panneau qui fait office de frein vapeur reste une bonne solution.
Après cela depend vraiment des projets et surtout du rendu intérieur et extérieur du projet…

Au plaisir d’échanger sur d’autre sujet.

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Bonjour Jean-Patrick, quels exemples avez-vous pour « d’autres solutions […] envisageables avec autant d’ouverture à la vapeur d’eau et là encore à moindre cout… » ?

Suivant mes fournisseurs le surcoût du RWH est d’environ 20% à épaisseur égale par rapport à un OSB3 et il permet de rester dans le cadre des règles pro de la construction paille, ce qui n’est pas le cas d’un OSB dont le coef Sd reste difficile à quantifier (pour les épaisseurs adaptées à un usage en contreventement).

Le contreventement par écharpes encastrées à 45° (de traverse basses à traverse haute en passant par les montants.)
Le contreventement par planche, volige, tasseaux ou liteaux cloués à 45° (ajourés ou non)
Les palées de stabilité ; sa particularité provient du fait qu’une seule travée contrevente l’ensemble de la façade (à base de treillis simple comme par exemple une croix de St André)

Ce sont des dispositions qui ne sont pas aussi normalisées que la construction de MOB. Il faut donc dimensionner le dispositif et ses composantes (dont fixation), être précis à la taille quand il s’agit d’ecatrement, et le justifier par le calcul selon la configuration et les contrainte du projet.

Exemple de contreventement par écharpe.

Merci Jean-Patrick pour ces précisions. J’avais envisagé à un moment le feuillard métallique posé « à la tire » comme j’ai pu le voir sur certains chantiers.
Cependant si l’on souhaite obtenir une boîte dont les parois sont continues, il n’existe pas d’alternatives au panneau RWH ou à la volige à bord jointif. La seconde solution reste plus onéreuse et besogneuse mais elle a le grand avantage d’éviter l’utilisation de produits dérivés du bois.

Oui mais se pose la question d’un point de rosée sur un feuillard métallique suivant son implantation dans le complexe et l’ouverture à la vapeur d’eau. C’est cette question qui m’a souvent freiner à le proposer. D’autant qu’il est délicat de modéliser un feuillard dans un outils de simulation thermique/hygrométrique des parois.

Il me semble que l’on peut dissocier le besoin en contreventement qui peut être réalisé par éléments discontinus et le parement qui peut être un voile continu, mais qui n’a aucune vocation structurel.

1 m2 de volige brut (voir classe 2) en 15mm est moins couteuse qu’1m2 d’OSB3 en 12mm…

D’un coté le cout d’un ouvrage, de l’autre le temps passé.
Les solutions peu couteuses et rapides à mettre en œuvre n’existent pas.
Une des raisons est que les fabricants ajustent leur prix sur une partie du temps qu’ils font gagner aux professionnels applicateurs…
La construction la plus économique est de loin celle qui demande le plus de temps à la fabrication et à la mise en œuvre…

Bonsoir et merci pour cet échange très instructif !
Il me vient quelques questions à propos de l’AGEPAN :

  • je comprends de tout cela que la raison pour laquelle le panneau DWD ne doit pas cumuler les deux fonctions est que si il recevait de l’eau liquide et devenait trop humide (fonction pare-pluie) ses qualités mécaniques de contreventements seraient amoindries. C’est cela ?
  • si le panneau est utilisé en contreventement, et donc couvert ensuite d’un film pare-pluie, est-il vraiment utile de traiter les joints au mastic ?
  • Je découvre les autres options de contreventement, en particulier la volige jointive posée à 45° qui semble pertinente, et qui nécessitera aussi l’ajout d’un film pare-pluie je suppose. Mais son bois massif est peut-être moins respirant que le DWD ?
  • concernant le jeu de « dilatation » de 3mm, il n’est représenté sur le schéma qu’en direction horizontale, j’imagine qu’il se justifie aussi en vertical ? Il faut donc utiliser des cales de 3mm lors de la pose pour faciliter cela ?
  • sur les quelques chantiers participatifs où j’ai participé, je n’ai jamais vu respecter ce jeu de 3mm. Certains d’entre vous ont-ils des retours de désordres causés par une pose ne respectant pas cette recommandation ?
    Merci encore !
    Phil.

Cela semble être le cas, oui.

Je ne pense pas ; l’étanchéité à l’air est assuré par le frein vapeur intérieur et l’étanchéité à l’eau et au vent est assuré par le pare-pluie.
Ou alors cela va vraiment devenir un procédé étrange et peu avantageux…

Les contreventements à 45° peuvent être discontinues, c’est à dire non jointifs, c’est à dire ajourés.
Au delà de la section des planches ou liteaux, c’est le nombre et la section des fixations (pointes ou vis) qui est déterminant.

Je ne sais pas comment cela se passe avec un DWD (chez Agepan je suis plutôt orienté RWH…)
Avec un OSB 3/4 les panneaux font 1196 mm de large pour permettre cet interstice sans modifier la fabrication de l’ossature et les entraxes conventionnels de 600 mm. Les panneaux d’OSB n’ayant pas les même propriétés dans un sens et dans l’autre, ils sont raccordés bords à bords en verticalité.

En principe les panneaux sont fabriqué à plat et le contreventement fixé AVANT de mettre en place les panneaux assemblés. Si un faux équerrage apparait à la pose alors même que le contreventement n’est pas assuré, comment pourra t il être repris ?
Si la mise en ouvre du contreventement a été planifiées après la pose de l’ossature, il faut réaliser un contreventement temporaire pour conserver un parfait équerrage.

Ce que je peux vous dire, c’est que lorsque l’on ne respecte pas une prescription, cela n’engendre pas systématiquement de conséquences.
Par contre, lorsqu’il y a un désordre ou un sinistre (hors origine naturel), c’est qu’une ou plusieurs prescriptions n’ont pas été respectée.
N’attendez pas d’une malfaçon qu’elle provoque un désordre immédiatement après la mise en œuvre. C’est l’affaire de la durée de vie du bâtiment, de son usage, de l’usure des matériaux sous contrainte. Aussi des ossature bois de 20 ans qui grincent au vent, il en existe un paquet…Certaines seront rendues inhabitable sans lourd travaux, voir à l’état de ruine, beaucoup plus vite qu’elles ne devraient.

Un autre aspect à considérer c’est que l’on a beaucoup de retour d’expérience et imagerie de projet tout juste terminé et réussit. Très peu de retour d’expérience pour des échecs flagrants ou à l’horizon de 20 ans après la construction. Ce serait édifiant, bien plus que tout autre forme de communication positiviste.

Lorsque l’on choisi de contourner une prescription et de faire une impasse sur un procédé qui a été étudié dans ces limites, on rentre dans la considération et la compréhension de ce l’on appelle un risque.
Un risque est caractérisé par les chances qu’il a de se réaliser, qui peuvent être faibles, très faibles, voir même insignifiantes, mais aussi par les conséquences si il se réalise, qui peuvent être lourdes, voir dramatique…

Pas de hasard dans la construction, tout n’est question que de sciences physiques, chimiques et mathématiques éprouvées, avec les quels il est difficile de négocier…
Après je rencontre aussi des MOA qui prennent des risques en connaissances de causes, car il sont de tempérament à pouvoir en assumer toutes les conséquences.