Tout Ă fait. Reprenons de la hauteur :
Ce qui fait qu’on est un réseau, et pas juste un groupe de personnes, certes identifiable (comme les abonnés d’une page facebook ou les clients d’un fournisseur ou les habitant d’une ville) c’est le fait de disposer de liens entre les individus.
À ce jour la plateforme numérique est la principale infrastructure qui caractérise notre réseau. C’est elle qui favorise le lien créé par le réseau (permettant ensuite aux gens d’avoir toutes formes d’autres liens bien-sur)
Cette infrastructure est technique : outils numériques.
En effet les membres actifs sont « le futur de la plateforme » dans le sens qu’ils agissent pour créer du lien. Créer du lien est ce qui fait réseau. Donc les membres actifs constituent une nouvelle « infrastructure » du réseau. Cette infrastructure n’est pas technique, elle est humaine. Cette infrastructure humaine complète l’infrastructure technique, et peut-être pourra-t-elle même parfois s’y substituer.
En plus d’être particulièrement stipulante sur le plan intellectuel, cette stratégie nous semble pertinente pour accroître rapidement notre impact et la pertinence de notre action grâce à l’intelligence collective.
Le statut coopératif est au service de cette stratégie.
L’empathie est une forme d’intelligence très bien représentée dans notre communauté et tu l’incarnes à cette occasion, merci.
Pour ce qui est de la reconnaissance morale, je crois que que l’inscription aux statuts est une source de satisfaction de cet éventuel besoin.
Pour ce qui est de la reconnaissance financière propres aux associés : contrairement aux salariés, ceux-ci ont toute conscience du risque lié à leur participation. Peut-être qu’un jour les principaux associés pourront sortir tout ou partie de leur participation sociale (parts sociales), ce qui permettrait de récupérer de la reconnaissance financière. Mais il est trop tôt pour « faire les comptes » sur l’aventure entrepreneuriale qu’ils ont choisie.
Ceci dit peut-ĂŞtre que ceux-ci voudraient amender mon propos ? @Vincent_P @Tassadit et @Quentin ?
Pour ma part, qui suis de loin le plus « déficitaire » financièrement (mais pas moralement!) dans ce projet, je ne vous ferai pas croire qu’il m’est égal de récupérer les sommes considérables que j’ai placées ou renoncées à recevoir pour mon travail. Mais j’estime qu’il est trop tôt pour faire le bilan.