Toilettes sèches sans seau à vider

Merci Fred, tu as rendu mon idée beaucoup plus chaleureuse !! :sweat_smile:
Effectivement, avec la séparation des urines, la gestion globale devient plus simple.

Je t’en prie :grin: ça m’a inspiré et fait plaisir en plus!
la question des toilettes sèches est à mon avis, un des thèmes majeur de ce siècle! :sweat_smile:
Peut être à utiliser dans ton projet ? :wink:

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Ca avance , ça avance :slight_smile: merci à tous pour vos avis

J’ai échangé également avec Stuart Anderson (dont je recommande chaudement le bouquin LIVRE : Splendeurs & Misères d'un permaculteur, de Stuart Anderson ) . Stuart a une installation similaire et il préconise également la séparation des urines pour simplifier le bazar. Il a posé un petit ventilo d’ordi dans son bac à compost pour extraire l’air et garantit qu’il n’y a aucune odeur.

Ca commence à me convaincre de partir sur une séparation d’urines (et hop dans la phyto) et fabriquer un système simple au sous-sol, sans gestion de lixiviat, sans lombricompostage, avec juste une trappe pour ajouter de la matière carbonée de temps en temps. Se pose une dernière question pour moi : quid de la ventilation sachant que je n’ai pas la possibilité (en tout pas l’envie) d’envoyer un tube en toiture.

Je vois deux solutions : comme Stuart et @Gromain poser un petit extracteur d’air et le rejeter en façade (odeurs potentielles devant la maison?) ou bien raccorder carrément une bouche d’extraction de la VMC double flux au composteur (et quid de l’encrassement des filtres dans ce cas…). Ce serait assez simple car mon bloc VMC sera au RDC à côté du composteur… Je vous tiens au courant :slight_smile:

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Super @JulienGeffray ,
ravi de voir qu’on a pu t’aider à avancer!

*La séparation des urines est pour moi une évidence, pour l’avoir vu à l’œuvre!
*Pour les odeurs, je crois qu’un simple extracteur suffira ( pas de souci d’odeurs : des amis on installé le même système avec séparateur et branchement à la double flux ( à minima un ventilo, je ne suis plus sûr qu’il était relié à la double flux)

*Sortie en façade sans souci ( voir le dessin :smile:) je le situerai plutôt en hauteur ( dépression ) . À voir ce qui est le mieux? une entrée d’air basse? ou rien , ce qui crée une plus forte dépression ?

*Vérifie la faisabilité au branchement phyto tout de même( règlementation , capacité, plantes adéquates etc)
:wink:

Bonjour, Je vois que tu as beaucoup de réponses…diverses. C’est parfait pour avancer dans la réflexion. A l’usage, je trouve que le problème essentiel c’est la gestion efficace du compost des matières solides: avec des lombric c’est évidemment beaucoup plus rapide mais il y a qq contraintes, pour ces petites bêtes. De toute façon il faudra soit 2 bacs indépendants (mobiles par exemple) afin que le compostage se poursuive pendant plusieurs mois dans celui qui sera « au repos ». Soit un dispositif à 2 compartiments séparés. En matière de bacs, pourquoi pas ceux qui servent d’abreuvoir extérieur ? Solution préconisée par « Eau vivante » pour se fabriquer une phytoépuration à étages. Il y aurait à mettre un couvercle: panneau d’OSB3 ? Et peut-être un petit plateau à roulettes pour les déplacements ?

La gestion efficace du compost est aussi une question de qualité d’intrants.
Bien-sur chacun n’a pas le choix de la ressources. Mais cela vaut le coup de chercher sa filière d’approvisionnement.
Par retour d’expérience, je suis partisans du copeau plutôt que de la sciure, des essences de résineux qui ne sont pas naturellement de classe 3 à la résistance à l’humidité (donc sapin, épicéa… plutôt que douglas et mélèze), d’un intrant sec plutôt que vert de sciage donc approvisionné en menuiserie plutôt qu’en scierie.

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La séparation urine/matières seches est une bonne idée (que je cherche à mettre en oeuvre simplement chez nous également après 5ans de TS classiques). Pour moi je ne vois pas de soucis à les envoyer en phyto qui est capable de ne traiter que les eaux ménagères.

Mais si présence de potager cela peut aussi être valoriser en engrais naturel sans tous les problèmes pathogènes que peut poser un compost classique. Voir le projet Agrocapi – OCAPI

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Attention je vois régulièrement sur ce forum (et sur d’autres) des phytoépurations « alternatives » c’est à dire non soumises à agrément ministériel. Je ne dis en aucun cas que cela ne fonctionne pas, seulement ce n’est pas réglementaire (voir cet article intéressant: Detail article).

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Enfin vous pouvez avoir un assainissement « non conforme mais sans obligation de travaux » mais ce sera au bon vouloir du contrôleur…

Bjr @Flok
en effet, merci de tes réponses. Il serait peut être bon ( je ne sais s’il y en a déjà sur ce forum?) de mettre tes résultats/compilations de tes recherches sur les toilettes sèches/séparation dans un post dédié ( ou " boîte à outil" ?) afin de faire profiter un max de personnes ( et facile d’accès) au cas où, c’est par ici ===> Le blog des membres

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Il y a ce article sur sur la plateforme, hors forum :

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En effet, je l’ai lu l’article, très bien d’ailleurs, mais on peut l’étoffer je pense, par d’autres expériences.
(?)

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Pédoépuration ?

Cet article explique la réglementation du traitement des eaux à épurer, sans distinguer les « grises » et les « brunes » selon des filières unitaires agrées (soit type classique: fosse septique et rejet final dans le sol, soit « écologiques » de type Aquatiris…). Il est antérieur à l’acceptation des toilettes sèches par le ministère de l’écologie, lesquelles permettent de séparer le traitement des eaux grises par phytoépuration de celui des rejets des dîtes toilettes, par compostage. Quand une phyto est réalisée de manière correcte ( cf "Eau Vivante, ou Pierre et Terre), il n’y a ni gêne pour le voisinage, ni nuisance, ni pollution. Les objectifs de la réglementation sont donc respectés avec des moyens « non conformes aux usages techniques en cours » . Il est donc difficile au SPANC de s’y opposer formellement…A noter d’ailleurs que cette filière officielle est loin d’être aussi bonne, puisque la phase finale de l’épuration est confiée…au sol…quand elle fonctionne bien, qu’elle est régulièrement entretenue etc…Ce qui est loin d’être le cas !!
En revanche le contrôle peut (et devrait) être très rigoureux sur le respect des règles concernant le compostage des matières solides, car il s’agit bien d’éviter tout risque de contamination des eaux locales par des colibacilles fécaux. Les règles à respecter sont donc précises, détaillées et légitimes…Mais là encore elles ne font pas le tour des diverses solutions possibles…Par exemple en cas de toilettes à séparation des urines ou de lombricompostage dans un bac étanche…

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Salut à tous, je réactive ce post car j’arrive dans le money time pour finaliser ma conception (pour ceux qui se demanderaient ce que j’ai bien pu fabriquer depuis janvier, j’ai réalisé ma toiture, isolé mes rampants, drainé la baraque, fabriqué les capteurs solaires, posé des citernes de récup d’eau de pluie et implanté deux vergers. Ca va jamais assez vite…)

Concernant les TS, je reste sur la solution « séparation » et « composteur en RDC ». Entretemps j’ai réalisé certaines contraintes idiotes comme : je dois impérativement utiliser un conduit de 170cm pour descendre les matières sèches parce que mes WC sont pile à l’aplomb d’une large ouverture en RDC que je ne me vois pas calfeutrer (je dois donc poser le composteur sous cette fenêtre).

Autre contrainte : mon système tout entier doit être impérativement étanche à l’air et ça pose des problèmes comme :

  • trouver un système de tuyau étanche à l’air ET démontable (pour le nettoyage régulier parce que sur 170cm, c’est sûr qu’il va se salir)
  • trouver un système de porte de composteur vraiment étanche à l’air (pour le moment j’ai pensé à des trappes de camping-car, mais est-ce que c’est vraiment fiable…)

Du coup je reviens sur l’idée de @Pascal_AnglesDroits , à savoir un abattant qui serait à la fois isolant ET étanche à l’air. A votre avis, est ce que ça peut se trouver et être fiable, cette histoire ?

Merci les amis !

La chute, (comme vous dîtes), va être parfaitement verticale. Un tuyau de 170 cm n’est donc pas absolument indispensable. Il n’y aura guère que la sortie basse de cuvette à nettoyer de temps en temps, avec une brosse à manche. Quant au composteur étanche…il s’agit (officiellement) d’une étanchéité () contre l’écoulement des lixiviats, pas d’une étanchéité à l’air. Au contraire ! En revanche sur les ouvertures il faut en principe de quoi empêcher la circulation des mouches.
(
) les experts en matière de compostage considèrent que faire du compostage sur une dalle de béton et non sur la terre est une…hérésie ! Une parmi d’autres dans nos normes à la française.

s’il y a séparation d’urines, et un mélange de sciures ou autres, il y a peu de liquides. Sol en terre battue le mieux, évidemment

J’ai mal expliqué ces deux points :

  • la chute de 170 parce que je dois passer devant une fenetre au RDC, et je ne peux donc pas monter mon composteur en ‹ silo › jusqu’au plafond. Voir Schéma.
  • quand je parle d’étanchéité, je ne parle pas de la même chose : je parle de l’étanchéité à l’air de mon composteur : je conçois une habitation la plus étanche à l’air possible, avec VMC double flux. Le composteur et le tuyau doivent donc eux-mêmes être étanches à l’air.

ce sera un sol béton mais comme répondu à @Styv56 ce n’est pas le sujet de mon post (et oui bien sûr il vaut mieux être au contact du sol pour l’aire de compostage mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut :slight_smile:

Entretemps j’ai déniché ce produit qui a l’air de remplir la fonction d’étanchéité de l’abattant : Installation

Je vois avec le fabricant si ça peut s’adapter à mon projet. Ca serait le top