Sondage team pro ou anti frein vapeur en rénovation

Bonjour à tous.tes !

Je souhaitais faire un petit sondage sur celle.eux qui ont fait le choix ou non de mettre un frein vapeur en rénovation.

Dans mon cas c’est une isolation de toiture en laine de bois 24cm par l’intérieur, avec lame d’air ventilée derrière, sans pare pluie (malheureusement). Ce sont des rampants mansardés avec une grande proportion de toiture car très pentue (100m2 contre 36m2 de murs), qui comporte notamment une salle de bains avec extracteur d’air. Les murs en pierre de 90cm de haut sont recouverts d’un correcteur thermique terre paille 8cm.

J’ai l’impression que les avis sont très tranchés sur ce sujet ; généralement les cabinets d’archi/ de conseil etc sont systématiquement pour, et les artisans systématiquement contre (mais il me semble que c’est principalement dû à sa mise en oeuvre souvent longue et laborieuse et coûteuse pour le client).
Pour ma part il me semble pertinent d’en mettre un, notamment pour rajouter une certaine étanchéité à l’air (oui je sais, ça reste de la rénovation ;)), en plus du placo, sachant qu’il y aura beaucoup de joints dus à de nombreuses poutres semi apparentes.

Merci d’avance pour vos avis et retours ! :slight_smile:

Bonsoir Marie,

Je ne fais pas partie des gens qui pense que tout serait binaire, qu’il y aurait les bonnes solutions d’un coté, les mauvaises de l’autre…
Alors je vous propose une réponse de Normand ou d’Auvergnat :
Le besoins de pare vapeur est à considérer différemment selon chaque projet.
Il me semble plus justifié en surface de plafond/sous toiture qu’en murs.

Évidemment si il est correctement mis en œuvre, avec jonctions entre laies collées, et un soin particulier au jonctions murs/plafond et selon le reste des éléments de la rénovation, il participe à l’étanchéité à l’air.

Pour mes chantiers en climat de montagne < 900m, je l’impose parceque la contrainte de pression thermodynamique sur les parois y est bien supérieur qu’en climat de plaine.
(amplitude thermique int/ext, jour/nuit, été/hiver)

Lorsqu’il y a un puit dans l’habitat (et oui cela arrive en Auvergne et on ne va quand même pas le neutraliser en coulant du béton) ou une source d’humidité dans la construction qui ne peut être traitée, je l’impose.

Lorsque je l’impose c’est totalement découplé du besoin et des moyens mise en œuvre pour la ventilation.
Il m’arrive de l’imposer parceque j’engage ma responsabilité sur un projet.

Dans ce cas, je considère la notion de risque de l’absence de pare-vapeur caractérisée par :

  • les chances qu’un désordre apparaisse (faibles)
  • les conséquences si un désordre apparait (fortes)

Les configurations ou je ne le prescrit pas sont les voiles de doublages et parement cellulose/gypse (Fermacell) ou contreventement en OSB, ou encore les plafonds enduits chaux sur trame végétale, le tout à condition de raccords soignés en jonction de plaques et en jonction de mur/plafond.

Je résume : plutôt pour ! Sans dogme ! Compréhension des configurations pour lesquelles sa pertinence et son impérieux besoin est discutable.

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