S'équiper en solaire PhotoVoltaïques

Quels panneaux photovoltaïques installer ?Combien ? Quelle puissance ? Quelle surface ? Pour quel usage ? Sur le toit ou au sol ? Orientables en site ou en azimut ou les deux ? Protégés de la grêle par un volet ou non ? Polycristalins ou monocristalins ? Grosses batteries ou petites batteries ? Grosse pollution ou petite pollution ? Pas de batterie du tout, est-ce possible ? Frigo ? Autonomie, en heures, en jours, en semaines ? Quels appareils vont consommer l’énergie, centrale de repassage, fer à repasser, grille-pain, radiateur électrique, chauffe-eau électrique, PAC, électroménager, lave-linge, avec ou sans chauffage de l’eau électriquement ? Éclairage, LED ou halogène ? Charge du portable, ordinateur ? Internet par ADSL, par fibre, par 4G ? Électroportatif ? Machines outils ? La liste des questions peut encore s’allonger. Certaines questions sont interdépendantes, batteries et autonomie.
Chacun peut commencer par évaluer ses besoins, en imaginant sa vie avec le minimum de moyens. Aujourd’hui le « merveilleux » compteur Linky et son application nous permettent de visualiser notre usage de l’électricité, tant de Kwh par jour, par semaine, par mois, par an. Ça aide à dimensionner l’installation. La nature du besoin détermine le moyen. Par exemple pour chauffer, de l’eau ou la maison, nous n’emploieront pas d’électricité, cette énergie est trop noble pour cet usage, soleil ou bois. Si excès de production il y a, se demander pourquoi il y a excès et au lieu de produire en trop, peut-on arrêter la production pour augmenter l’espérance de vie du capteur ?
Donc, nous pouvons viser bas, 1 Kwh par jour et par foyer.

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Ne pas oublier de considérer des profils de besoins saisonniers car dans le cas de l’électricité d’origine photovoltaïque, les besoins courants sont bien souvent inversement proportionnels à la capacité de production.
Considérer également la quantité et qualité du gisement solaire au lieu d’implantation, et introduire l’impact de la déduction des masques.

Pour ma part, en climat de montagne l’hiver, c’est à dire en période de pointe de consommation et période défavorable de production, il m’est difficile de descendre en dessous de 2400Wh/j de consommation (circulateurs de chauffage de l’eau solaire appoint bouilleur, mur chauffant) en tête, réfrigération/congélation en second… et que le reste de la consommation en devient presque anecdotique. Foyer 4 personnes 135m2 habitable dont 35 isolés non chauffés, besoin en chauffage bois mesuré à 20Kwh/m2/an, soit 2 stères de bois de résineux.

Pour des calculs de dimensionnements une bonne adresse PV-GIS :

Explications sur PV-GIS :

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Bonjour,
je vois beaucoup d’intégration de panneaux en toiture en France et je ne comprends pas du tout pourquoi cette technique soit si développée compte tenu de la surchauffe que cela engendre pour les cellules ainsi que pour le verre, d’autant plus qu’il est constaté des microfissures dans celui-ci, plus que probablement dues au choc thermique qu’il subit en cas de pluie.
Si vous avez une justification autre que purement esthétique, merci de me la communiquer.
Cordialement
Rudy

Équipé en auto-construction, de 9,9kWc de 36 panneaux (raccordés par boucles de 3 panneaux et en 100v), 30 sur toiture bacs acier à 45° au sud et 6 en façade ouest, de 3 onduleurs de 5KVA et 48kWh de 24 batteries AGM 2V, 1000Ah, je suis totalement autonome en eau et électricité depuis bientôt 6 ans, avec tout le confort électrique possible (même sur-équipé) car je suis en surproduction de 8 à 10 mois par an, même ici en Belgique où il fait quant même moins ensoleillé que dans le sud ;o).
Cependant, 2 mois par an, en hiver, lorsque les journées sont courtes et peu ensoleillées et compte tenu de l’utilisation de mon cumulus de 200 litres d’ECS, je suis obligé de complémenter ma production avec mon groupe électrogène Tri de 13KVA (1 phase par onduleur), à concurrence d’1h par jour si le soleil n’est pas du tout au rendez-vous ou que de la neige recouvre mes panneaux et que je n’ai pas encore pu en dégager une partie pour que le reste fonde par la chaleur qu’ils produisent au moindre rayon de soleil.
Avec mes 9,9kWc de panneaux, je ne sollicite mes 48kWh de batteries qu’à maximum 25%, malgré l’utilisation intensive d’appareils électriques qui, en fait, transforment directement le 48v en 230v en by-pass des batteries et permettent donc de diminuer substantiellement le nombre de charges/décharges profondes, ce qui assure une bien plus grande longévité de celles-ci (durée de vie multipliée par minimum 2, voir 3, soit 10 à 15 ans pour des AGM 1.500 cycles).
Le fait d’utiliser 3 onduleurs hybrides (1 par étage) me garanti de ne jamais me trouver sans onduleur puisqu’en cas de panne de l’un et durant sa réparation, je peux toujours compter sur les 2 autres pour ne pas être sans rien, particulièrement pour ce qui est congélateurs et frigos.

Petite remarque très importante au passage:
IL FAUT S’IMPLIQUER DANS SON INSTALLATION et prendre un minimum de compétences technique, car si vous ne la comprenez pas et que voue en laissez la responsabilité à un installateur, si vous êtes confronté à une simple petite panne, vous serez orphelin s’il venait à faire défaut et seriez dans l’obscurité totale ;o)

Je suis à votre disposition pour tout échange sur le retour d’expérience de mon installation.
Cordialement,
Rudy

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Bonjour Travobelix, En france les normes et subventions ont imposé durant plusieurs années les PV en intégration. C’est ainsi que nous avons beaucoup de site avec cette méthode, laquelle a posée des soucis d’étancheité et de litige (le résultat est qu’aujourhui il est compliqué d’obtenir une assurance décennale)

Salut Manu,
La garantie décennale, c’est pour les ploucs, car on voit bien que dès qu’une entreprise ne connait pas son boulot, elle disparaît et que la garantie on peut toujours se la mettre, donc si on ne sait pas faire confiance et qu’on n’y connait rien, qu’on ne s’implique pas dans son projet, ce n’est même pas la peine de rêver.
Je vois très bien autour de moi comment les gens, simplement pour se montrer « dans le vent » du solaire, se font arnaquer parce qu’ils n’ont pas pris cette solution comme un outil, mais seulement comme une opportunité.
Un outil, ça doit se maîtriser, donc il faut un minimum de connaissances pour l’utiliser et ce n’est pas un simple représentant bonimenteur qui va pouvoir le permettre.
Les subventions ne sont là que pour permettre à l’état de bien ficher l’installation et les normes ne sont plus là pour la sécurité, mais pour rendre le plus rapidement possible le matériel obsolète.
Tout ça n’est imposé que pour le raccordement au réseau et pour éviter de soit disant le perturber, donc sans y être raccordé, on doit pouvoir faire ce qu’on veux, tout en restant conscient que l’électricité est, comme toute source d’énergie dangereuse si mal utilisée.
L’intégration en toiture est un non sens puisqu’elle empêche une bonne ventilation des panneaux et donc leur refroidissement, encore un non sens de cette ingénierie administrative totalement incompétente.