Je suis en cours de réflexion sur la rénovation d’une maison ancienne en pierre et sur le thème chauffage, je serais tenté de mettre en place des murs chauffants.
Auriez-vous des avis, retours d’expérience et notamment des pistes pour dimensionner son installation et se fournir.
Merci par avance et bonne soirée !
Benjamin P.
Salut à toutes et tous.
Formé à l’Asder, par Romuald marlin je crois pour le bio climatisme, les murs capteurs ou chauffants
sont à double tranchants ; il sont un chauffage gratuit quand il y a du soleil,
et un pont thermique sans. Pour avoir personnalisé le concept sur un chalet bioclimatique bien
sur, les grilles intérieures doivent être de bonne taille et isolé correctement afin de minimiser ce pont
thermique une fois fermées.
Rodolphe Accueil (cmipe.fr)
Conception Bioclimatique
Attention à ne pas mélanger « émetteur » et « générateur »
Le mur chauffant est un type d’émetteur de chaleur, comme est le radiateur ou encore le plancher chauffant. On y fait circuler de l’eau, qu’on appelle « fluide caloporteur » (transporte des calories).
Ce fluide peut être chauffé (ou rafraîchit) par différents types de générateurs : chaudière bois, gaz, pompe à chaleur, panneau solaire etc.
Pour ce qui est du risque de faire un pont thermique il faudrait détailler un peu parce-qu’en l’état je ne vois pas où est le risque.
Bonjour benjamin, As-tu trouvé des infos pour le dimensionnement de tes murs chauffants? J’en envisage pour ma réno mais pas facile de trouver des billes et des conseils dans le domaine…
Le dimensionnement d’un mur chauffant est toujours un peu empirique, avec une base normalisée empruntée au plancher chauffant. Cela tient à la géométrie singulière et aux enduits diffuseurs rarement normalisés dans leur propriétés de diffusivité…
Les données à appréhender sont la nature de l’équipement de production et ses performances (solaire, chaudière, basse température / haute température, réserve tampon ou hydraulique/solaire directe, etc), la nature des matériaux d’enrobage, et bien évidement toutes les données du projet qui concours à la définition du besoin de chauffage (et autre facteurs comme les dimensions des pièces où il sera implanté… Le dimensionnement inclus la détermination du diamètre du/des réseaux et le pas des boucles (5, 10, 20 ou 30 cm) ; plus le pas est grand, plus il y a de ml au m2 et enfin l’enrobage en épaisseur…
Cela se complique lorsque le mur doit emmètre des 2 cotés ou qu’il n’y pas de matériaux isolant en fond de mur…
La limite de boucle est de 100ml environ donc permet de couvrir 12 à 20m2.
On évite l’installation en escargot, pour favoriser l’installation serpentin.
L’inconvénient majeur est qu’aucune purge de dégazage en point haut de boucle ne peu être implantée, donc le circuit doit être purgé/vidangé plus ou moins souvent selon la qualité de l’installation (risque de bulle de vapeur/d’air piégée en haut de boucle notamment en système haute température, nuisant au rendement et au circulateurs…
J’oubliais les distances à certains ouvrages (menuiseries, ossature bois…), les distances aux bords… Et comme de bien entendu l’exposition du mur au soleil, ou la proximité d’un appareil de chauffage ou conduit de fumée…
Merci pour ce retour éclairé Jean-Patrick. Aurais-tu une référence de livre ou un source consultable à recommander pour se lancer dans un pré-dimensionnement? BTD ou murs chauffants.
Concernant la purge, n’est-il pas envisageable de prévoir un point de purge par une simple vanne en point haut de chaque boucle? judicieusement cachée dans une réservation dans l’épaisseur d’un correcteur thermique.
Ou si la nourrice est placée en haut de mur dans un encoffrement prévu à cet effet?