Bonjour,
Nous entreprenons la rénovation et l’extension d’une maison ancienne, l’objectif étant de faire une maison la plus performante possible au niveau énergétique en utilisant des matériaux les plus écologique (lorsque les solutions techniques existent)
Concernant la rénovation nous allons isoler un mur ancien en parpaing non isolé actuellement.
2 solutions sont à l’étude:
Solution 1:
Proposée par le dessinateur et validé par l’architecte => voir schéma
Votre avis m’intéresse sur cette question précise:
Mon dessinateur (qui travaille avec un archi et qui va faire notre permis de construire) me dit qu’il faut mettre une isolation intérieure sur le mur en parpaing car, le mur étant connecté à la dalle en béton qui n’est pas isolée, il y aura un pont thermique important. Il propose la solution 1.
De mon coté je souhaite utiliser le mur en parpaing pour faire de l’inertie en isolant le mur de fondation sur plusieurs 10aine de centimètre (80-100cm) sous le niveau du sol avec du polystyrène (je sais c’est pas très écolo… mais la c’est pas vraiment la question ) . Je propose la solution 2
Avec cette technique je souhaite que la dalle intérieur et le sol en dessous jouent aussi sur l’inertie de la maison.
le PB c’est que mon dessinateur et l’archi ne crois pas du tout à la pertinence technique de cette solution 2 .
De mon coté je ne comprend pas l’intérêt de l’isolation intérieur de la solution 2 et je vois un pont thermique qui n’est pas résolue au niveau de la jonction du mur et de la dalle
Il me semble que les 2 configurations peuvent se comprendre.
Pour préciser un arbitrage, il faudrait , si possible, préciser des éléments comme,
l’époque de construction pour mettre en évidence la présence ou non d’une coupure de capillarité entre le soubassement et l’élévation (parpaings),
la composition du dallage bas, notamment la couche de fondation de la dalle béton (présence d’un hérisson ou non, présence d’un film sous dallage ou non…
En effet, dans la configuration 2 et en l’absence de coupure de capillarité, des remontées capillaires pourront apparaitre, être accentuées, notamment à l’interface dalle béton/mur…
Il faut noter que la configuration 2 revient à isoler le terre-plein pour profiter de sa température et de son inertie ; à ce sujet, la température restituée en moyenne avoisinera les 10° (+/-2°) ; thermiquement c’est profitable pour des climats très marqués (chaud ou froid), et discutable pour climats plus tempérés et particulièrement contre-productif pendant les mois d’intersaisons.
Concernant la configuration 1, l’ITI permet de rompre le pont thermique de bas de mur. Ce n’est pas tant le fait que ce pont thermique occasionne des déperditions significatives, c’est la question d’un point de rosée sur ce pont thermique, donc avec un risque élevé de condensation en bas de mur, et donc la dégradation rapide des revêtements.
Question isolation du soubassement, les alternatives pourraient être le liège en panneaux, ou le verre cellulaire en vrac à déverser dans une tranchée drainante.