Je ré-utilise/rénove un système de chauffage bois-bouilleur présent dans une maison.
Voici une photo du système. On y voit les vannes de fermeture, le circulateur, son electronique de régulation (declenchement du circulateur sur sonde de température), la soupape à 3 bar (elle sera changée), le vase d’expansion et ce que je n’arrive pas à identifier :
Une sorte de vanne, à tête grise, avec 3 marques « N », « F », « A » et un sens de rotation.
Quelqu’un connait-il cet organe, son fonctionnement et son role ?
Et si au passage vous avez des préconisations techniques ou de sécurité sur la remise en route de ce système je prends
PS : Pour les plus curieux, par le passé le bouilleur a été enlevé et une chaudière electrique a été installé (en série, d’où le flexible inox à gauche du système bouilleur entre départ et retour bouilleur).
Aujourd’hui pour un premier temps on veut remettre en fonctionnement un bouilleur bois et mettre la chaudière electrique en parallèle.
C’est une vanne anti thermo siphon.
A = ouvert, cad que le clapet laisse tout passer (comme s’il n’y en avait pas)
N = position normale : il empêche la circulation naturelle (thermosiphon)… , lorsque le circulateur est à l’arrêt , ce qui signifie en sorte position « été ».
Cela évite les retours d’eau en mode chauffage position « hiver » (cas des tronçons de canalisation non isolé), et si votre température demandée est atteinte (donc sans faire démarrer le chauffage de l’eau radiateur), que l’eau se distribue par thermosiphon avec la conséquence d’1 ou plusieurs radiateurs + chaud que les autres.
F = position fermée (opposé à A) : cela sert à stopper l’installation pour pouvoir intervenir dessus par exemple. mais il il obligatoirement stopper le circulateur avant de fermer la vanne au risque d’endommager le circulateur !
C’est donc le même principe qu’un clapet thermosiphon, mais neutralisable.
Remarque : vos avez bien un circuit By pass ? (contrôle température dans le bouilleur)
Selon toi elle serait dans quelle position actuellement (d’après la photo précédente, sachant que le sens de montage indiqué sur la vanne correspond à une circulation de l’eau de la gauche vers la droite) ?
Perso je parie position A !?
J’ai à peu près compris, sauf quand tu mentionnes positions « été » et position « hiver » pour « N ». Pas sur d’avoir bien saisi la profondeur de ton explication
Il y a un petit bypass (diamètre 14 environ), qu’on ne voit pas sur la photo, qui connecte le départ chaud sortie bouilleur juste avant (à gauche de) la vanne anti-thermosiphon et le retour froid entre le circulateur et la vanne de fermeture (celle du bas donc).
J’imagine qu’il permet de créer une boucle toujours ouverte, donc qu’une partie du débit boucle sur le bouilleur pour éviter des retours trop froids ? fonctionnement à l’ancienne ?
J’imagine que cela pose la question de l’axe de référence.
Soit il est parallèle à la conduite est la lettre/position active est à droite.
Soit il est perpendiculaire à la conduite est la lettre/position active est en haut.
Pour le savoir il faut manœuvre la vanne dans ses positions extrêmes.
Oui je n’ai pas été bien clair…
En position N
Mode « été » sans chauffage : fonctionne comme un clapet anti retour
Mode "hiver avec chauffage : contrevient aux effets de thermosiphon lorsque le circulateur s’arrête.
Le By pass sert à maintenir une température « constante » (en tout cas relativement contrôlée) dans la boucle de l’échangeur/bouilleur (aujourd’hui 60° mini et 80° maxi) ce qui évite de créer les condition d’une corrosion accélérée de l’échangeur/bouilleur. (corrosion qui ne sera visible que lorsque l’échangeur sera percé…
Je décris ici ce qui prévaut et est programmé aujourd’hui.
La boucle est ouverte au démarrage jusqu’à ce que la température atteigne 60° puis le circuit se ferme progressivement pour alimenter le circuit
Et effectivement la boucle s’ouvre plus ou moins en fonction de la température de retour (retour trop froid)
La question qui se pose est l’état du robinet thermostatique, son réglage et donc son efficience…
Je ferai les essais nécessaire pour l’axe de référence !
Pour la position N, merci pour ta clarification, c’est compris !
Pour le by-pass c’est compris également.
Sur l’installation existante il n’y a pas de robinet thermostatique (sauf erreur de ma part mais tout tiens dans la photo envoyée dans mon premier message).
Ce qui m’intéresse c’est de bien comprendre le fonctionnement « à l’ancienne » de se système existant. Nous allons le remettre en marche en l’état avec un bouilleur d’occaz. Plus tard quand il y aura l’argent on installe un nouveau bouilleur avec tampon et régulation contemporaine.
Si tu connais la philosophie de fonctionnement « à l’ancienne », autrement dit sans régulation et sans vanne thermostatique, je prends
Bon mercredi après-midi gris et humide chez moi,
Simon
L’ensemble n’a pas l’air si âgé que cela ; il y a un vase d’expansion à vessie ou à membrane…
Les vieux modèle avait un réservoir dans les combles (en point haut de circuit), ouvert à l’air libre qui fluait avec la dilatation de l’eau du circuit de chauffage et refluait en refroidissant. Cela servait également de purge vapeur.
J’aurais tendance à penser que « la philosophie à l’ancienne » est à rapprocher du mode de vie et des possibilités techniques de l’époque et tient selon moi en quelques mots :
confort relatif par rapport à notre époque,
surveillance renforcée,
entretient périodique,
régulation par plus ou moins de chargement,
et conscience qu’un appareillage de chauffage et chaudière peuvent s’accompagne de risques de danger,
…bref tout une époque…
La chauffage centrale révolutionne en tout premier temps la distribution des calories dans le logement et c’est tout. Il n’y a pas de régulation pour la distribution (confort) ni pour le by-pass bouilleur (durabilité).