... la pouzzolane, dans la dalle ou le Hérisson ?

Bonjour,

Il me reste un peu de pouzzolane d’un précédent chantier… Je voulais l’utiliser pour le chantier de ma maison. est il plus pertinant de la passer dans la dalle qu’il me reste a couler ou de l’utiliser en augmentant de quelques cm mon hérisson de galets roulés. Le but étant de grapiller un peu de qualité drainante et de tampon thermique…
salutations.

Bonjour Tristant,

pourriez-vous préciser :

  • l’épaisseur du hérisson
  • la composition/épaisseur de la dalle.
  • le/les revêtements de sol en finition.

Bonjour Jean-Patrick

A la base mon hérisson est de 20 cm avec un drain qui sort à l’exterieur d’un coté et de l’autre en prise d’air sous le poele.
La dalle est prévue en chaux/sable/gravette armé avec un peu de filasse de chanvre sur 15 cm
Et les finitions sont prévu en plancher sur lambourdes et tomette posé sur lit de sable et lait de chaux.
Merci de votre Attention.

bonjour,
vous n’avez pas prévu d’isolation du plancher bas ?
seulement un peu de filasse de chanvre et un restant de pouzzolane ?
… c’est peut-être un peu dommage pour une nouvelle construction si cela donne sur un espace chauffé

Bonjour, merci de votre attention,

Finalement dans j’ai choisi d’ajouter dans une chambre 5 centimètres de hérisson de pouzzolane en plus de mon hérisson ventilé de 20cm en 20/60. j’ai également assez de pouzzolane en 7/12 pour réaliser la dalle en pouzzolane/sable/Chaux. Sans réponse techniques sur le choix de la pouzzolane dans le Hérisson et la dalle, le contexte de mon chantier m’a amené à opter pour un mix.
La filasse quant à elle ne me sert qu’a armer la dalle. En optant pour cette solution j’ai privilégié l’inertie du sol plutôt que l’isolation. Il me reste toujours la possibilité de me servir de l’épaisseur du ragréage (entre 4 et 6cm) pour créer un tampon thermique dans certaines pièces.
J’essaye aussi, tant bien que mal, de limiter la quantité et la multiplication des différents matériaux. le prélèvement de ressources (même celles dites naturelles, biosourcées, etc…) pour le secteur du batiment ont un impact non négligeable pour les écosystèmes. La dite « éco-auto-construction » prend de l’ampleur, s’améliore et se technicise. Pour cela nous avons à disposition des matériaux plus nouveaux et des normes toujours plus innovantes, mais la pouzzolane, le liège, le bois, les sables et autres granulats sont prélevé voir littéralement pillés en grande quantité et je considère avoir déjà pris plus que ma part pour une maison d’habitation qui va abriter trois ou quatre personnes sur 60 % du temps puisque nous vivons aussi beaucoup en dehors.
Voilà tout ça pour dire qu’il est vrai que l’isolation de ma maison ne sera pas optimum, mais j’ai du lâcher assez tôt les idéaux de perfection et faire des compromis pour rendre possible la réalisation de mon chantier.

Bonne journée à vous.

Chaleureusement

Tristan

Vivre en limitant son impact environnemental c’est un équilibre à trouver entre les matériaux, modes constructifs… utilisés lors de la construction et tout ce qui va être consommé pendant toute la durée de vie du bâtiment : d’où le côté intéressant de réfléchir en ACV « analyse cycle de vie », il faut voir au global
limiter l’isolation thermique implique forcément plus de consommation énergétique… sauf à ne pas se chauffer ?
De toute façon, notre vie a un impact environnemental… comme toute vie sur terre !

Oui, c’est vrai, c’est un peu mon dilemme… Je fais moi même mon bois pour me chauffer donc je comprend tout a fais ce que tu dis au sujet de porter un regard global… Mais bon pour mon projet je n’ai pas trop d’inquiétude. Maison sud sud est, semi enterrée avec l’essentiel des murs en botte de paille ça va aller. Mais peut être en effet profiter du ragréage pour faire un petit tampon thermique.