Isoler avec de l'ouate de cellulose

Bonjour,
Je souhaite isoler thermiquement et phoniquement l’espace vide qui sépare mon plancher de l’étage (destiné à être un dojo) du plafond du rdc (pièce de vie). Le plancher repose sur des lambourdes de 20 cm de hauteur et le plafond du rdc est fixé 10 cm sous la base des lambourdes.
Je pense le faire en soufflant (ou insufflant?) de l’ouate de cellulose par des trous percés dans le plancher de l’étage, à mi longueur de chaque lambourde qui font 4 m environ. Ce plancher (rustique) sera tard recouvert dans une prochaine étape.
Question 1 : faisabilité, déjà fait, réussite, conseils.
Question 2 : faut-il mieux souffler ou insuffler? Insuffler tasse mais va peut-être plus dans les recoins (éventuel pb d’humidité avec l’insufflé).
Question 3: Il semble que l’ouate soufflée se tasse pas mal dans le temps. De combien environ (50%? ou plus). Gros impact sur l’isolation phonique et thermique ?
Question 4 : faut-il mettre un pare-vapeur?
En phonique, je pense aux sons pas aux chocs.
Merci d’avance pour vos conseils,
Christian

Bonsoir Christian,

La ouate de cellulose de part sa densité aura un effet thermique assurée et acoustique partiellement. Je laisse aux plus aguerris les réponses quant au soufflage ou à l’insuflation qui selon moi, sont la même chose décriée dans 2 termes distincts selon si cela est réalisé en sous face ou au-dessus du support.

Le côté acoustique aura quant à lui l’effet escompté si et seulement si, tu assures dans le second d’œuvre de ton niveau supérieur 2 effets concomitants à savoir, masse-ressorts-masse. Je prends un exemple : poutres comblées de panneaux de laine de bois en 200 mm en sous-face, osb de 15 mm au-dessus pour faire office d’avant plancher, bande de liège de 50 mm pour la réalisation des cloisons, puis parquet flottant (admettons). Il me semble que c’est insuffisant pour assurer le volet acoustique. Il aurait fallu à minima, soit doublé en croisé le plancher osb en osb, lui même « calfeutré » d’un rouleau x ou ou y, ou créer comme cela se faisait auparavant les planchers « à l’ancienne » un soliveage en sus avec vide d’air avant parquet.

Il n’est vraiment pas évident de jongler avec ces 2 souhaits sur des structures bois (déduction faite de ta description). Dans le fonds, il me semble qu’il soit intéressant de se projetter et de se questionner, en se demandant si les surcoûts de telles ou telles techniques sont « pertinentes » quant au futur taux d’occupation (je recois/ nous allons recevoir de temps à autre ; notre famille va s’agrandir ; je/ nous souhaitons héberger régulièrement ; …).

Bien a toi,
Cécile

Bonsoir à vous
il existe aussi cette solution

(https://www.fermacell.fr/fermacellapi/downloads/file/fr-FR/0690J00000660GaQAI)
Peut-être très intéressant pour l’aspect phonique.
Bonne poursuite

Bonjour,

Chez moi, le plancher d’étage est constitué d’un panneau CLT de 27mm en sous-face collé à des lambourdes d’un peu moins de 25cm de hauteur.
Dans l’esprit de faire masse-ressort-masse, j’ai mis 5cm de gravier et décompacter de la ouate de cellulose dessus. J’ai posé des bandes de phaltex sur les lambourdes, mis un osb de 22mm, puis 55mm de fibre de bois en couches croisées (10+10+35) et enfin un parquet flottant.
On entend (quasiment) pas les bruits aériens (voix, etc, …) entre rdc et étage, mais on entend les chocs en bruits assourdis

Merci beaucoup, Cécile, Jack et « fichatel » pour vos réponses détaillées. Merci pour ce rappel Cécile, il convient bien de considérer le volet tolérance au son & usage à l’aune du budget. En tout cas, la solution ouate de cellulose seule n’est pas optimale. Comme le plafond du rdc n’est pas encore crée (placo à reculons) et que cela peut faire caisse de résonance, je vais peut-être rester avec mes lambourdes et poutres apparentes en bas et me concentrer sur le plancher du dessus avec l’une ou l’autre de vos solutions, quitte à évoluer suivant la vie du lieu.

@christian_ortega
Bonjour Christian,
Je pose l’alternative de la laine de mouton brut séchée, cardée, en dépose et tassage manuel en caisson…
Rapport tenue, résistance à l’humidité tout en conservant ses propriétés thermiques, /cout imbattable !
La ressources est un sous produit agricole peu ou très mal valorisé. On est bien dessous du prix de la ouate de cellulose à performance/épaisseur équivalente.
Seul inconvénient, le calendrier de mise en œuvre impacté par les opération de séchage/cardage…
Tout argument concernant l’odeur et la vulnérabilités au mites, et nul et non avenu ; si vous avez besoin de plus d’explication, à ce sujet revenez par ici…