Isolation sur mur pierre

Bonjour,
Existe t-il une solution pour isoler une pièce de 30 m² en utilisant l’espace 10 cm qui est entre un mur en pierres de 60 cm et une cloison en briques plâtrières?
Si oui avec quel matériaux ?
Merci pour les réponses
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Alors je précise que je ne suis pas un professionnel mais pour moi il faut déjà vérifier certains points et se poser certaines questions:

  • Le mur en pierre mitoyen est il recouvert d’un enduit imperméable à la vapeur d’eau type ciment? Si oui il y a un risque de condensation de cette vapeur dans le potentiel isolant

  • Quelle est la raison du souhait d’isoler? Sensation de froid? Facture énergétique? Sur un mur en pierre, de plus mitoyen, les déperditions énergétiques sont minimes il me semble.

Il pourrait être envisagé une démolition de la contre cloison en brique, une mise à nue du mur en pierre si présence d’enduit non-perspirant et la mise en œuvre d’un correcteur thermique type chaux chanvre qui aurait la capacité à réguler l’hygrométrie de la pièce et à améliorer l’étanchéité à l’air et ainsi atténuer voir supprimer cette sensation de paroi froide.

Mais des professionnels de ce forum vont surement apporter une réponse plus complète technique que moi :smiley:

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Bonjour Marcelle,

Sans plus de précision sur vos attentes et vos possibilités (démolition du doublage par exemple comme le suggère Floriand) et en tenant compte des inconnus concernant le mur mitoyen, je dirais liège en vrac (granulés de liège) qui peuvent être déversés par des trous réalisées en haut du doublage, qui se répartiront plutôt bien en bas de doublage et ne seront pas soumis à tassement avec le temps.

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Le liège en vrac est ce qui m’est aussi venu à l’esprit, en découvrant la question.

Merci à tous pour vos réponses.
Je vais essayé de répondre aux interrogations
Le mur est mitoyen avec un garage non chauffé, Enduit sur ce mur ? actuellement non accessible, réalisé en ? maison très ancienne avant 1900.
L’objectif est de diminuer la facture énergétique. Le pièce devrait être équipé d’un poêle à bois.
Je voulais savoir s’il existait une autre solution que celle d’abattre la cloison en brique.
Il existait un faux plafond que j’ai enlevé et qui était en appui sur les cloisons en brique. Le haut des cloisons est donc actuellement facilement accessible.
On m’avait parlé de la possibilité de mettre de la vermiculite mais problème de fuite si percement de la cloison.

Merci pour vos réponses. Je vais regarder plus précisément la possibilité de mettre du liège en vrac.
.

Perlite & vermiculite sont effectivement des isolants déversables.

Il faut considérer leur impact à la fabrication puisque se sont des roches expansées industriellement par un traitement à la chaleur (1 200 °C)

Elles sont plus utilisées pour leur capacité de rétention d’eau dans les substrats pour végétaux comme les toitures végétalisées… Ou pour la confection de béton de ciment allégés…
Je ne connait pas leur comportement à l’humidité et notamment si elles conservent leurs propriétés thermique en milieu humide ou leur durabilité à ce type d’exposition…
(le risque que le mur mitoyen ne soit pas perspirent existe bel et bien.)

Quoi qu’il en soit, on peut débattre de leur appartenance à des procédés habituellement retenus en écoconstruction.

Merci pour la réponse.
Effectivement la vermiculite est difficilement compatible avec une construction respectueuse de l’environnement.
A votre avis, est ce qu’il existe un risque de fuite du liège si je perce la cloison pour fixer un objet ?
Merci pour vos conseils

Sur une partie de ma maison, j’avais utilisé du copeau de bois, enrobé de chaux et déversé comme du granulat de liège. Pour l’enrobage avec la chaux, j’avais légèrement humidifié le copeau, dans une brouette, avec un pulvérisateur, puis mélangé avec quelques pelletées de chaux…Mais je ne suis pas allée voir le résultat plusieurs années après…

le liège ne va pas s’écouler, comme de l’eau par un petit trou pour une vis…

La granulométrie du liège en vrac est d’environ 2/6 mm

Petit correctif: J’ai parlé de « copeaux » de bois. En fait c’était de la « plaquette » de résineux destinée au chauffage comme les « pellets ». Autres solutions plus industrielles: le granulat de béton cellulaire recyclé ou (parfaitement insensible à l’humidité, le verre cellulaire (Misapor)…Les 2 seront évidemment bien plus chers que les plaquettes de bois déchiqueté.

Si vous êtes sûr que ce mur n’est pas soumis à l’humidité (ce qui est sans doute le cas pour un mur séparait maison/garage), de l’insufflation de ouate de cellulose peut suffire.
Les granulés de sièges en vrac présentent une meilleur sécurité vis-à-vis du vieillissement, mais sont plus cher.

Bonjour,
Merci pour votre réponse. Pouvez vous me dire pourquoi vous aviez mélangé les copeaux de bois avec de la chaux et pourquoi ne pas avoir utilisé des copeaux uniquement? quel type de chaux aviez vous utilisé?
Merci beaucoup d’avoir pris le temps pour me répondre.

Pour moi il y avait un risque de tassement avec le temps, j’avais donc écarté l’idée de la ouate de cellulose. J’ai lu quelque part 20 % de tassement, c’est peut être une fausse info ou lié à la méthode d’application ?
Merci beaucoup pour la réponse

Je suis assez d’accord. Il y a un risque a plus ou moins long terme ; si le risque est très réduit par l’augmentation de la densité insufflée, les conséquences si il se réalise seront particulièrement délétères.
Élément à prendre en considération, si vous insufflez par le haut de la cloisons, vous n’aurez aucun moyen de contrôle sur le parfait remplissage…(la ouate de cellulose a une forte propension à s’accrocher aux aspérités et à former des bourrages dans des caissons aux parois rugueuses…

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Bonjour,
Merci pour tous vos réponses et avis.

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J’ai utilisé de la chaux faiblement hydraulique (NHL 3,5) de mémoire. J’ai pensé que cela fossiliserait un peu le bois, donc le protégerait (des petites bêtes ?), stabiliserait la couche etc…Mais c’est invérifiable, une fois fait ! Quand à la ouate de cellulose: déposée « à la main » et non soufflée sous pression, alors oui elle risque de se tasser.

bonjour
plein de bonnes choses de dites. J’ajoute qu’en ce qui concerne les plaquettes de bois, la précaution de l’enrobage à la chaux est un bon réflexe qui évitera la moisissure du bois. l’inconvénient c’est la faible capacité isolante par rapport au liège. Mais en coût, évidemment…
Concernant la différence liège/vermiculite, la différence physique est intéressante à savoir et à se rappeler :Le liège est un matériau hydrophile c’est à dire capable d’absorber une certaine quantité d’eau dans sa structure sans modification notable de sa résistance thermique, comme les laines végétales ou animales. A contrario la vermiculite est un matériau hydrophobe qui n’absorbe rien. En cas d’humidité, l’eau forme un film sur la surface des paillettes qui se touchent et qui forment ainsi une multitude de ponts thermiques dans la masse isolante qui affaiblissent la résistance thermique globale. C’est valable pour tout matériau hydrophobe. Nous avons fait des tests sur la laine de verre qui nous ont donné pour 12% d’humidité une perte de 30% de résistance thermique. La perlite, bien que minérale, est une faïence capable d’absorber une certaine quantité d’eau dans sa structure poreuse, elle devrait être moins atteinte que la vermiculite, mais nous ne l’avons jamais testé

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10 cm de plaquettes de résineux, entre un mur de 60 et une paroi de briques de 10, cela devrait suffire à petit prix. Moi, je m’étais rabattu sur de la plaquette pcq j’avais épuisé ma réserve de liège en vrac et que refaire une commande (petite) avait un coût transport prohibitif. Quant à l

Quant à la vermiculite, cela ne me semble pas vraiment approprié dans ce cas: nature, coût, volume à remplir…et ça se tasse un peu, d