@Pierre_Morin
Bonjour Pierre,
Ce qu’il faut comprendre avec les pieux vissés c’est qu’il faut dissocier le produit « Technopieux » par exemple ou autres et le franchisé qui le met en œuvre, car c’est le franchisé qui engage sa responsabilité plus que le fabricant.
Vérifiez son assurance Responsabilité Civile et assurance décennale, en demandant sont certificat, et en vérifiant directement auprès de l’assureur, que la mise en œuvre de pieux vissés (donc sous Avis Technique mais hors DTU) est bien couverte.
Sur le devis du BET ou ses Conditions Générales de Vente ou sur demande et réponse écrite.
Elle garantie la méthodologie de l’étude. Le travail des bureau d’étude n’étant pas aussi réglementé que celui des entreprises et artisans exécutants, il est préférable de s’assurer du respect de cette norme.
Vérifiez également les assurance du prestataire sélectionné.
Pour une G2 AVP et c’est l’étude que je vous conseille, c’est un tarif raisonnable.
Il est question d’essais pressiométriques, de plusieurs carottages et d’analyse laboratoire, d’étude cartographique et bibliographique, le tout à l’endroit même de l’emprise du projet. (par opposition à une G1 qui étudie sommairement le terrain dans sa globalité.)
- Sol argileux avec aléa de retrait/gonflement en zone de risque moyen et fort.
- Sol sableux/limoneux
- Sols rocheux
- Parcelle avec risque d’inondation et de glissement de terrain.
- Sol sujet aux infiltrations d’eau souterraines.
- Le tout peut être accentué en zone parasismique Z3/Z4 (ex sol en zone de retrait/gonflement des sols argileux + parasismique Z4) - je ne pense pas que cela soit votre cas, mais je m’efforce de décrire l’environnement contraignant générique.
Bref, le cumul de plusieurs de ces caractéristiques renvoient à un sol avec plus ou moins de contraintes pour un projet donné.
En sol avec aléa de retrait/gonflement des sol argileux est les plus interdépendant des variations d’hygrométrie souterraine, liée à la dérive climatique en cours, notamment à l’extrême variations des régimes pluviométriques et cycles sécheresses/intempéries, déjà présente et attendues dans leur continuité de dérive.
Pour autant, quand on a dit sol argileux, on n’a pas dit grand chose sur les horizons géologiques successifs en présence. Les horizons géologiques sont la caractérisation des couches/strates géologiques, leurs profondeurs, leur épaisseurs, leur compositions exacte au lieu d’implantation (exemple limons argileux ou grave argileuse…
Dans ces zones reconnues dorénavant comme à risque moyen ou fort, l’étude de sol G2 AVP, c’est à dire d’avant projet, c’est à dire avec des informations d’implantations et de typologie structurelles du projet de construction (et donc une estimation des contraintes que le projet transmet au sol, aussi bien à l’usage, qu’à la réalisation des opérations de terrassement), est selon moi un incontournable et impérieux prérequis pour estimer les risques d’aléas géologiques, dans leur chances de se réaliser ou dans l’ampleur de leurs conséquences si ils se réalisent, et d’y contrevenir techniquement.
Vous pouvez vous faire une idée des caractéristiques dominantes de votre sous sol et d’éventuels risques associés sur :
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Géorisques
https://www.georisques.gouv.fr/
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La cartographie du BRGM via le visualiseur InfoTerre
(Bureau de recherches géologiques et minières est l’établissement public français de référence dans les applications des sciences de la Terre.)
http://infoterre.brgm.fr/
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La cartographie des eaux souterraines de la base de données ADES
(ADES est le portail national qui permet de rechercher, visualiser et exploiter les données sur les eaux souterraines en France.)
https://ades.eaufrance.fr/