Etanchéité à l'air dans le cadre d'une rénovation d'une maison en parpaing des année 1970

Nous avons prévu la pose d’une ITE , mais je doute qu’elle nous permette une étanchéité à l’air performante ! La pose de nouvelles fenêtres permettras une étanchéité , mais les autres surfaces des murs resterons perfectibles . . .
Si vous avez des infos , des idées, des retours d’expériences nous sommes preneurs . .
Merci d’avance
Joel

Salit Joël.
Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris la question. Si tu mets en place une ite, tes murs seront bien isolés. Dans notre renovation, pour améliorer l’isolation, les points suivants ont été mis en place :

  • une tranchée au niveau de la dalle beton a été creusée pour mettre un isolant sous le niveau du sol +/-30 cm de memoire.
  • Nous avons installé des volets roulants spécifiques pour l’ite.
  • isolation des tours de fenêtres.

Bon chantier
Chrystèle

Coucou Chrystèle , en fait l’isolation thermique sera similaire à la tienne . Mon questionnement concernent le traitement de l’étanchéité à l’air , les mises en œuvre proposés dans nos devis ne sont pas suffisamment efficace pour atteindre le niveau prescrit dans l’étude thermique . . .
Merci
Joel

Bonjour Joel,

La question est vaste comme tout sujet !

Une ite seule n’assure pas la fonction d’étanchéité à l’air du bâtiment puis que vous allez encore avoir des fuites :

  • arrivée deau et d’électricité via vos vrd
  • reseaux intérieure, prises, etc…
  • réseau vmc en place
  • combles
  • etc…

Donc faites-vous une rénovation globale ou partielle ?

Vous refaites l’intérieur ou pas ? Iso + membrane (pare ou fein vapeur) + placo ? Ou vous ne touchez pas aux murs ?

Quel type de murs avez-vous ?

Vous visez le label passif ? Nouvelle simple ou double flux ? Que vous vous demande le BE ?

De quel devis parlez vous dans votre poste? Ite ou autres devis avec renointérieure ?

Fenetre en dépose totale ou en reno ? Membrane périphérique ?

Si vous avez un BE, vous avez fait un audit donc quelqu’un qui vous accompagne non?

Ou vous faites une reno partielle, ITE + menuiseries ?

Je peux vous aider mais il faudrait en savoir ce que vous allez refaire ; -)

Bon courage !

Merci

Guillaume

Bonjour Guillaume,
effectivement la question est vaste . . .
Notre objectif est d’être le plus performant possible , Passif réno ! Why not. . à l’impossible nul n’est tenu .
Nous avons bien avancé sur bons nombres des points que tu soulèves et avons juste besoin de retour d’expérience , de connaissances pour une bonne étanchéité à l’air Reno . . .
Nous ne manquerons pas de solliciter la centrale Eco pour certains équipements .
Merci
Joel

Salut Eric,
merci pour ce retour très intéressant et qui reboucle avec ce que j’avais déjà vu ou entendu !
bien sur nous ferons faire un test à l’étanchéité au moment propice pour permettre de traiter les points en défauts .

C’est bien ce que je pensais faire ! Le moment venu je ne manquerais pas d’expliquer notre démarche et de présenter les résultats obtenus . .
A bientôt dans quelques mois !

Bonjour,

Je suis dans un cas similaire, je vais acquérir une maison des années 70. Pour l’isolation je vais réaliser une isolation par l’extérieur mais pour l’étanchéité à l’air (sujet qui n’était pas traiter à cette époque) je me demande s’il n’est pas nécessaire d’enlever la brique plâtrière et supprimer cette lame d’air et traiter l’étanchéité avec un petit doublage intérieur avec membrane, vide technique pour passer l’électricité et autres. Avez-vous un retour d’expérience sur ce point ?

Merci

@Jeanch
Bonjour Jean-Charles,

Peut-être serait-il inintéressant d’ouvrir une autre question et de préciser l’entièreté du complexe existant ainsi que les travaux d’amélioration qui sont projetés…

Selon le complexe, et les revêtements envisagés, la déconstruction de la brique plâtrière pour un doublage pourra se montrer totalement contre productive du point de vue de la régulation hygrométrique par exemple.
De plus, l’étanchéité à l’air en rénovation dépend largement du traitement des interfaces (au moins autant que des parties courantes). C’est souvent la gestion des interfaces (murs/plafond et murs/sol) qui propose des limites de résultat à l’étanchéité à l’air ; si c’est le cas, investir dans des solutions qui ne seront pas parfaitement efficiente, voir qui proposeront des risques d’infiltrations concentrées en certains points pose plus de question que n’apporte de réponse.

Oui j’ouvrirai un sujet lors de l’acquisition de la maison avec tous les détails que je veux réaliser.

Au point de vu l’hygrométrie je m’inquiète pas tant que ça j’ai réalisé une étude hygrothermique sous le logiciel de calcul WUFI.
Mon objectif est de réaliser une rénovation dans le but de m’approcher le plus possible possible du passif (VMC double flux, ITE, isolation des combles et plancher bas, menuiserie triple vitrage). L’étanchéité à l’air est primordial.

Je compte faire réaliser un test d’étanchéité à l’air au cour des travaux.

Ensuite je me dis que si cette lame d’air n’est pas « étanche » cela est contre productif de réaliser une isolation par l’extérieur…

Donc vous avez bien du constater le rôle significatif de la masse en brique plâtrière dans sa capacité de régulation hygrométrique (sorption d’humidité l’hiver donc élévation de température ET désorption d’humidité l’été donc évapotranspiration qui consomme des calories donc propose un effet rafraichissant), que ne propose pas un doublage.
Vous avez du constater que le doublage vous privera d’une part très significative d’inertie par rapport au mur brique…

Si le complexe est étanche à l’air, et avec une ITE et avec un traitement d’éventuels pont thermique, alors le risque de points de rosée dans la lame d’air sera quasi inexistant, et dans tous les cas largement compensé par la capacité de la brique à l’absorber en hiver puis le restituer en été. (stockage inter-saisonnier)

Il faut prendre en considération le revêtement qui est envisagé sur la brique si vous arbitrez de la conserver ; la plupart des enduits chaux, terre, ou terre/chaux, satisfont à une étanchéité à l’air < 0.6m3/m2/h.
Avec une ITE le risque de point de rosée sera dans l’ITE, pas dans la lame d’air.
Ne confondez pas perméabilité à la vapeur d’eau (indispensable en rénovation du bati ancien si c’est votre cas) et étanchéité à l’air…

Comme je le soulignais, ce qui sera primordiale pour l’efficience de l’étanchéité à l’air, sera le traitement des interfaces. C’est souvent ce qui pèche en rénovation, ou alors le traitement de certains points singuliers augmente très significativement le cout du gain de performance (gain de performance pour 1€ investit) ; mais cela n’est pas à mettre en relation avec le doublage en brique.

Avec Wufi, pour la menuiserie en triple vitrage vous avez du bien constater que pour les ouvertures au SUD, le bilan annuel est favorable à du double vitrage…

Effectivement cette effet de la brique intérieure est très intéressant c’est pour ça que j’aimerais ne pas enlever ce doublage brique.

La question que je me pose c’est l’étanchéité de cette lame d’air derrière la brique. Est-ce que cette lame est vraiment « immobile ». Il faut que je vérifie mais je crois le plancher donnant sur le sous sol est en dalle hourdis, pour le plancher haut donnant que les combles je ne sais pas si je suis en dalle pleine ou dalle hourdis. Dans la théorie cette lame d’air n’est pas ventilée si elle est coupée par les dalles. Dans la pratique est-ce que les parpaings ne laissent il pas entrer de l’air extérieur ? auquel cas cette lame d’air deviendrait ventilée…

Pour le triple vitrage on gagne aussi en confort, la température de surface intérieure plus élevé…

Dalle pleine ou dalle ourdis reviens absolument au même puisque une dalle poutrelles ourdis est composée d’une chape de compression ciment ; donc les 2 satisfont à une étanchéité à l’air d’au moins 0.6m3/m2/h.
Attention toute fois aux interfaces et aux réseaux traversants ; il peuvent dévoiler un besoin de traitement.

Vous avez prévu une ITE ; quelle est elle et avec quel parement/revêtement ?

Quoi qu’il en soit votre lame d’air est considérée dans le volume isolé ; donc à moins de considérer que l’air de l’extérieur s’engouffre au travers de l’ITE, je ne vois pas comment vous envisagez la problématique de convection significative dans la lame d’air dans cette configuration… En principe une ITE correctement réalisée est étanche au vent ; sinon l’isolation pers significativement de sa performance. L’étanchéité à l’air quand à elle concerne le parement intérieur.

En dernière analyse, et sauf simulation proposant le contraire, il me semble que la déconstruction d’une contre contre-cloison en brique serait de nature à diminuer les performances hygro-thermiques globale, et/ou d’augmenter le cout du gain de performance.

Maintenant si vous souhaitez vraiment vous prémunir du moindre risque, une alternative à la déconstruction et au doublage, pourrait considérer le garnissage de la lame d’air avec du liège en vrac par exemple (percement/carottage puis rebouchage…) ; nb que le liège en vrac est perspirant par opposition au liège en panneaux…

Dalle pleine ou dalle ourdis reviens absolument au même puisque une dalle poutrelles ourdis est composée d’une chape de compression ciment ; donc les 2 satisfont à une étanchéité à l’air d’au moins 0.6m3/m2/h : Ok merci

Pour l’ITE, je souhaite faire chiffrer 2 solutions et voir en fonction de mon budget.
Première solution ITE en laine de bois avec bardage ventilé
La deuxième toujours en laine de bois mais finition enduit
Si vous avez un avis sur un autre type d’isolant je suis preneur également

Merci pour ces conseils je peux laisser en l’état alors. Et au niveau des points singuliers, je pense notamment aux prises électriques ou interrupteurs, on peut les « encaster dans l’enduit » tout en satisfaisant à l’étanchéité à l’air ?

En ITE biosourcés, ce sera incontournable question performance/prix…
Coté budget entre les deux, cela dépend du choix de l’essence du bois, du profil de bardage. Cela peut être plus ou moins cher que l’enduit. Préférence une essence classe 3 naturelle (Douglas, mélèze, châtaignier, etc… Sans traitement ben entendu…

Coté mise en œuvre le bardage sera plus simple pour un non-initié qu’un enduit chaux ; l’enduit chaux nécessite un peu d’expérience et des conditions climatiques favorables (pas d’exposition au soleil, à la pluie, au vent, pendant l’application ET la prise (10-15 jours NHL3.5 et 10-25 jours NHL2) ; évitez les arrêts/reprise d’enduit en façade. Selon la nature du mur existant, on peux envisager des préformulés à base de chaux en monocouche. Il faudra de toute façon noyer une trame polyester ou toile de verre dans l’enduit…
Donc à voir ente le budget, le calendrier d’intervention, la ténacité et les attentes du maitre d’ouvrage…

Un boitier électrique fait environ 45mm de profondeur ; il en existe des moins profonds mais plus délicat pour appareiller… Dans tous les cas, pas très adapté à un enduit de finition (2/3cm d’épaisseur)
Dans tous les cas toujours, il faut fixer mécaniquement les boitiers avant d’enduire (soit sur le support directement, soit sur une cale bois) ; on ne peut pas tenir les boitiers tout le temps de la prise…
Pré-percer les boitiers avant pour éviter qu’il ne fendent…
Prendre des boitiers avec membranes d’étanchéité à l’air…
Ou réaliser des platines bois qui offrent certains avantages mais proposent un temps de travail supplémentaire.
Ci-après dans un béton de chaux/chanvre, mais en enduit cela marche aussi.
Ils sont fixés soit sur le mur d’origine, soit sur un intercalaire bois…
Pour la confection des boitiers, me contacter directement…

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