Bonjour à toutes et à tous,
Je me tourne vers vous car je suis face à un vrai casse-tête pour la rénovation de ma grange ancienne en pierre (avec joints en terre). Le cœur du problème ? Une dalle béton d’environ 15-20 cm avec un film polyane existante au sol, sur ses 80m².
Mon projet est de transformer le rez-de-chaussée en deux espaces d’accueil polyvalents d’environ 35m² chacun (studio de musique, cours de yoga, théâtre…). L’étage deviendra un gîte.
Pour le studio de musique, l’isolation phonique est primordiale, ce qui implique la construction d’une « boîte dans la boîte » avec une structure intérieure en ossature bois.
Côté murs, j’ai déjà prévu de piquer l’enduit ciment intérieur sur 2 mètres de hauteur pour redonner de la perspirance aux pierres, d’autant plus que les joints extérieurs sont en terre. Mes murs devraient donc pouvoir « respirer » de ce côté-là.
Le nœud du problème : la dalle béton et mes contraintes
Mon principal souci est de savoir comment gérer cette dalle béton existante pour ne pas compromettre la perspirance globale du bâti.
J’ai malheureusement des contraintes de temps et financières. Je suis à mon compte et ce projet est ma source de revenus future. J’ai déjà deux ans de retard et doit pouvoir exploiter ce lieu au plus vite. Casser cette dalle me semble quasi impossible à ce stade, d’autant plus que des IPN pour soutenir les poutres du futur gîte seront posés dessus en novembre.
Niveau extérieur, il va y avoir un caniveau de poser (le bâti est - en plus - en contrebas…) sur 30% de la face sud. Je ne peux pas faire un drain sur l’autre partie, il y a trop de végétation ancienne… et ça serait un travail trop immense et coûteux.
Mes pistes de réflexion et mes questions
Je cherche la meilleure approche pour construire et isoler mon sol qui supportera l’ossature bois du studio, sans pouvoir enlever la dalle existante.
- Isolation du sol et gestion de l’humidité (avec dalle existante) :
- J’avais pensé à des lambourdes sur plots avec supports résilients et créer une lame d’air ventilée sous le plancher. Est-ce une solution viable pour laisser respirer la dalle béton et gérer d’éventuelles remontées capillaires, même minimes ?
- Y a-t-il d’autres techniques ou matériaux d’isolation (phonique et thermique) qui seraient compatibles avec la conservation de cette dalle ?
- Lame d’air au niveau des murs (isolation intérieure) :
- Je sais qu’il est souvent conseillé de coller les matériaux pour favoriser la perspirance des murs. Cependant, dans mon cas, si je mets en place une ossature bois indépendante, est-ce qu’une lame d’air entre le mur en pierre (déjointé sur 20cm) et ma nouvelle structure serait problématique ou, au contraire, pourrait aider la gestion de l’humidité ?
- Impact sur l’ossature bois :
- La présence de cette dalle modifie-t-elle la façon d’ancrer ou de construire ma structure ossature bois interne ? Des précautions particulières sont-elles à prendre ?
Je suis pleinement conscient que la solution idéale aurait été de retirer cette dalle. J’ai dépassé le stade de la culpabilité lié à mes erreurs quand j’ai acheté le bien… Je cherche aujourd’hui un équilibre pragmatique entre les impératifs techniques, écologiques et mes fortes contraintes de temps et de budget.
Un immense merci d’avance pour votre aide, vos retours d’expérience et votre bienveillance. Chaque conseil sera précieux !