Création d’un solivage pour faire du rangement au dessus d’un atelier

Bonjour ,

Je suis en réflexion afin de réaliser plancher pour avoir du rangement.

Je souhaite le faire en fixant mes muralieres directement sur des tiges filetées scellés avec du scellement chimique dans le parpaing.
Ma question est la suivantes :qu’ elle est la meilleure solution pour réaliser le solivage.
Partir dans le sens de l image 1 et mettre des entretoises avec 40 cm entre chaque solive ( 75*225 )

Ou

Image 2,

Poser deux muralieres dont une qui ne sera pas contre un mur tout le long, ( j ai peur que cette solution soit moins solide. )

Pouvez vous m apporter votre expérience sur ce cas ?

Distance indiqué sur le plan en image ci-jointe.
5m40 de long sur 3m34 de large.

Bien cordialement


Bonjour,

La solution 2 me semble bien évidemment la meilleure. Il est plus convenable de disposer les solives dans le sens de la plus faible portée. La partie en débord côté garage tiendra en console compte tenu du bras de levier côté atelier. Petit point de vocabulaire : une muraillère qui n’est pas contre un mur ne s’appelle pas « muraillère » ; c’est une poutre !
Bon courage.

Bonjour ,

Merci pour votre avis , cela me permet d y voir plus clair.
Pour la fixation de la poutre ,La partie en débord côté garage qui tiendra en console compte tenu du bras de levier côté atelier, puis je fixe l extrémité uniquement sur un étrier à ailes extérieur contre le mur en parpaing avec des , pensez vous que cela soit suffisamment solide ?

Oui, cela suffit dans la mesure ou il n’y a pas d’effort à cet endroit ! La condition étant que les solives soient continues depuis la muraillère au fond de l’atelier, c’est à dire : qu’elles s’appuient sur le mur de séparation entre garage et atelier.

@INTERFACE @Guillaumeci
Bonjour Marc, bonjour Guillaume.

Faut-il encore qu’il soit porteur ? La bande de chargement du solivage projeté est loin d’être négligeable, que se soit sur l’appui intermédiaire ou sur une poutre porteuse de rive.
La liaison indiquée par un cercle noir et une flèche reprend de mon point de vue une bande de chargement non négligeable, si la cloison n’est pas porteuse, c’est à dire si elle ne dispose pas de fondation ou de renfort en dallage.
dans le cas d’une cloison non-porteuse, l’extrémité de la poutre noir gagnerait à être encastrée dans le mur plutôt que portée par un sabot fixé sur la muraillère comme cela semble être le cas sur le croquis. Encastrement 45mm suffisant.

@Guillaumeci
Quoi qu’il en soit tous les étriers (sabots) ne se valent pas, il en existe plusieurs sorte pour une même section de poutre et leur capacité de reprise de charge dépend de la référence mais aussi du clouage (partiel ou complet)

220 X 75 vous pouvez avoir une contrainte d’exploitation (conforme stockage ou bureau) de 250 Kg/m2 + 50Kg/m2 de charges permanente (plancher + plafond) avec un entraxe de 62.5cm
Les entraxe usuels sont :
35.7cm
41.6cm
50cm
62.5cm
pour la simple et bonne raison que les dalles de plancher OSB font 250 cm de long et qu’il faut impérativement que les jonctions entre plaque soient à cheval sur un appui !!!
Pensez que le premiers entraxe en partant du mur sera l’entraxe courant - la moitié de l’épaisseur de la solive soit dans le cas d’un entraxe de 62.5cm 62.5cm - (75mm/2) = 58.75cm.

La section de la poutre en rive dépend de savoir si la cloison est porteuse ou non.

Vous pouvez substituer les scellements chimiques qui soit dit en passant ne sont que des chevilles polyester (bi-composante) par un scellement au mortier de ciment naturel prompt CNP (prise rapide) bien plus économique sur du parpaing creux, dont il faudra remplir l’intégralité du vide d’un compartiment, voir 2 si vous tombez mal c’est à dire entre 2 compartiment…

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Bonjour Jean-Patrick ,

Merci pour votre éclairage très utiles, le mur du milieu est effectivement ( non porteur , cloison parpaing de 10 ) , la solution de mettre la solive directement dans le parpaing me semble effectivement plus sur ( merci pour la précision ).

Concernant le scellement ciment je n’arrive pas à saisir comment faire pour les étriers , je perce mon trou pour insérer ma tige filetée mais comment je peux remplir le parpaing avec du ciment ? Via une pompe également, avant d insérer la tige ? ( comme le scellement chimique )
Concernant les étriers je vais me renseigner , je vais sûrement aller voir chez le fournisseur à côté de chez moi ( point p) à moins que vous avez une meilleure adresse , je suis preneur. :slight_smile:
Pour fixer les étriers après dans la solive je peux le faire avec des vis spécifiques qui ont une résistances élevées aux cisaillements ? ( sans transpercer la solive ).
Belle soirée et encore merci à vous.

La question de savoir si un mur est porteur dépend de sa composition certes mais surtout de savoir sur quoi il porte ; et si c’est une dalle béton sans fondation sous l’emprise du mur, la dalle fissurera vu les contraintes apportée par le solivage et ce qu’il supportera.
Donc la question de savoir si cette cloison est porteuse reste entière importante et incontournable, et ce quel que soit son épaisseur.

Pour les scellements il faut tracer les percements dans le murs ET dans la solive.
Il faut d’ailleurs tracer les étriers aussi pour ne pas que vos tiges filetées ne soient au même endroit.
Le traçage au mur est facilité si la solive est positionnée et étayée temporairement.
Les scellements sont réalisés sans que la solive ne soit en place.
Puis la solive est mise en place ; en générale on perce d’un diamètre légèrement supérieur pour faciliter la mise en œuvre dans le cas ou les tiges filetés ne seraient pas parfaitement dans leur axe ; on s’aide d’une massette pour enfoncer la solive sur ses fixations.

Vous ne pourrez pas utilisez des vis du bon diamètres ; le pas de vis est plus grand que le fut de la vis ; donc si il faut une vis de 4.5, alors le pas ne passera pas dans les percements de l’étrier…
Au vu des contraintes je respecterais scrupuleusement les données du fabricant d’étriers qui doit être Simpson Strong Tie, si je ne m’abuse. Toutes les sortes d’étriers sont sur leur site ainsi que tous les abaques de reprise de charge pour un étrier et les modalités de fixation.

Le mur est positionné sur un vide sanitaire, le même que la maison à étage, il y a bien des fondations.
( merci pour vos explications , c est plus clair pour moi )

Concernant la fixation des tiges filetées , j ai lu que ça pouvais abîmer le bois , certain indique mettre un tube de cuivre de taille supérieur pour que le bois repose sur le tube et non sur les rainures de la tige filetée.

J ai également lu que la pose était plus solide en alternant une tige au 1/3 du bois et une tige au 2/3 du bois pour la suivante et ainsi de suit, .avec 80 cm d écart.
( pose en vague des tiges filetées ).

La solive muraliere doit également être protégé en amont par une bande bitumeuse ( protection contre l humidité afin de ne pas abîmer le bois). Lorsqu elle va être plaqué contre les parpaings.
Je suppose que cela est à faire également sur le bout de la solive qui va être inséré et scellé dans le parpaing.
( type peinture bitumeuse )

Merci à vous et vos réponses cela me permet d’avancer :slight_smile:

Donc je ne vous conseille pas de vous reprendre sur ce mur pour votre solivage, sauf si il y a un autre mur dans le vide sanitaire juste en dessous de ce mur. Car quand je parle de fondation c’est juste au droit de cette cloison de 10cm et nul part ailleurs.
Les poutrelles et chape de compression du plancher sur vide sanitaire seules n’ont sans doute pas été dimensionnées pour reprendre un niveau supplémentaire même partiel à cet endroit.

Il faut implanter une poutre porteuse de mur à mur, sur la portée de 5.40m ; et çà ne va pas être de la soie question dimensionnement et question budget. Sans cela vous risquez de créer un désordre sur la dalle
sur vide sanitaire.

Le diamètre des tiges et leur entraxe ainsi que la section de la poutre sont à dimensionner (les uns étant liés aux autres), suivant la contrainte du solivage. 80cm me parait un peu grand comme entraxe. On est souvent sur un même entraxe que les solives, quitte à ajuster le diamètre de la fixation.
Mais on ne peux absolument choisir les diamètres, les sections de bois et la configuration de l’ensemble sans vérification par le calcul.
Dans tous les cas je n’ai jamais vu de désordres à ce niveau. Les tiges et la muraillère à cet endroit travaille au cisaillement ; entre chaque fixation la muraillère travaille en flexion (traction/compression)

Oui tous les contacts bois maçonnerie sont traité avec une bande plastique type bande d’arasé.
A cet endroit pas la peine de mettre du bitume.

Et bien non puisque votre cloison n’est pas porteuse car son support (le plancher sur vide sanitaire) n’est absolument pas prévu pour cela, il vous faut trouver une autre solution ; la poutre porteuse de 5.40m de portée, qui sera sans doute :
Soit en lamellé collé
Soit en Lamibois
Soit en poutre treillis
Soit e poutres composites en I couplées en 2, 3 ou 4 épaisseurs suivant fabricants
Steico, Sinbpla, France-poutre, Metsa-Finnjoist, Nailweb, Mitek-Posi pour ne citer que les plus connus.
Car vu la reprise de charge et la portée, le bois massif imposera une bien trop grande section.
Par contre la section des olives pourra vraisemblablement être diminuée selon l’usage de ce plancher

Dans tous les cas, votre solivage demande a être dimensionné correctement par le calcul : pour la section de porteuse, pour la section de muraillère, pour les diamètres et entraxe de fixation, pour la section des étriers.

Bonjour ,

Ça remet donc en question tout le plan de la structure, je ne peux plus faire comme sur le plan ci joint (photo 1 ) ?

Même si je ne prend pas appui sur la cloison de 10, ( l’effort va être trop important sur la solive meme si elle est scellé dans le mur de parpaing ?

si je comprend bien il faut mettre au milieu une poutre lamelle colle ( ou similaire ) ( cf photo 2 )
Afin de bien répartir la charge ?

Envoi en cours : IMG_0259.jpeg…

Oui

Je pense qu’il faut 2 poutres en lamélé-collé ou Lamibois LVL, au milieu et coté garage avec des solives plus petites que vous avez prévu.
La section reste à définir.

Mais le plus simple serait de partir avec des solives autoportante en poutre composite en I dans le même sens que la poutre hachée (lamellé collé)
Car se sera plus simple et plus léger à mettre en œuvre.
Et question budget se sera la même chose que 2 poutres BLC + solives
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Je peux dimensionner votre solivage par une note de calcul sous garantie décennale de conception, et trouver la meilleur solution. Vous pouvez trouvez mes coordonnées sur ma pro Twiza.

Il est important de savoir ce que vous comptez faire exactement de cette surface

  • plancher d’habitation avec une contrainte d’exploitation de 150Kg/m2
  • ou plancher de stockage avec une contrainte d’exploitation de 250 Kg/m2 majorée par la hauteur disponible de stockage.