Salut les Twizain.es,
Une question sur l’impact écologique du traitement hydrofuge des tuiles.
il y t’il des produits efficaces et pas dégueulasses ?
Vous en pensez quoi d’hydrofuger de très vielles tuiles pour leur redonner une vie ?
merci !
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Bonjour Alice,
bon, je n’arrive pas avec une recette miracle en poche mais ce sujet m’intéresse, étant moi-même dans le réemploi.
J’ai réalisé :
° que karsheriser les tuiles les rend encore plus poreuses, donc j’éviterai !
° que l’impact de ces produits n’est pas ouf (mais peut-être qu’une marque utilise des composants à faible impact…)
° qu’un trempage au savon noir et huile de lin reste ma seule solution actuellement (je n’ai pas encore testé pour l’heure).
° j’avais noté une recette de @jonathanconiastuces sur yt mais je ne la retrouve pas !! sur une base d’eau, il mélange le savon noir, un autre produit (bicarbonate ou autre, je ne sais plus !!), et je rajouterai une Càs d’huile végétale pour protéger avant de pulvériser…
Désolée, je ne pense pas que mon post te soit très utile mais il ouvre d’autres pistes, à tester bien évidemment !!
Bonjour Alice,
Ce que je pense d’un traitement de surface (hydrofuge ou filmogène) de petit éléments de couverture laissés en place, peut se dévoiler inopérant selon l’état de ces éléments, la pente du toit, le régime d’intempérie locale… Solution non durable par excellence, cela permet de temporiser des travaux de rénovation de couverture, mais pas au point de prolonger significativement leur durée de vie,/efficacité.
La raison est que les recouvrements ne seront pas traités, et que par capillarité, l’eau de ruissèlement en toiture saturera les éléments poreux à partir des surfaces non traitées (recouvrements, bords, et emboitements. Si les tuiles saturent en eau par les parties non traitées, leur séchage sera ralentit par le traitement. Elle seront alors vulnérables à aux cycles gel-dégel et se dégraderont plus vite encore…
De mon point de vue, pour que le traitement de surface soit efficace il faut découvrir et traiter les éléments un par un. (nettoyage au savon noir, traitement avec un hydrofuge naturel ou une huile végétale filmogène comme l’huile de lin ; toutes les huiles végétales ne sont pas fimogène). Sans ce caractère fimogène, l’imprégnation avec un corps gras sera vite rincer par les intempéries, rappelant que l’eau est le solvant universel…
Pour réaliser un hydrofuge naturel pour 20 litres de mélange.
- 20 litres d’eau
- 500 gr de citron vert
- 500 gr d’alun de potassium (pierre d’alun)
- 2 savons blancs
Faire bouillir l’eau et les citrons vert jusqu’à désintégration, puis ajouter la pierre d’alun de potassium en morceau et les savons. Remuer jusqu’à dissolution complète.
Ne me demandez pas quels sont les réactions chimiques à l’œuvre…
Dans tous les cas, les éléments de couverture en terre cuite doivent être intègre (non fissurés, non faïencés, sans éclat ni épaufrure), propre (notamment exempt de lycens ou champignons lichénisant, qui produisent des acides organiques responsables pour partie de la dégradation des minéraux y compris des terres cuites…
Les applications se font en 2 couches minimum, 3 couches préférables…
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Merci Jean-Patrick pour cette recette 
Je pensais tremper chaque tuile 
…en poterie un trempage d’une nuit vitrifie la terre cuite, mais si cela revient à la saturer d’eau, effectivement le gel est notre ennemi !
Je ne comprends d’ailleurs pas l’alchimie de cette démarche qui fonctionne très bien ! Peut être que la terre capitalise des minéraux qui la rendent résiliente aux fortes températures (de cuisson !!). L’eau s’assèche bien après 
Peut-être qu’une vaporisation ou un trempage court serait optimal ?!
As-tu une idée du nombre de tuiles ou des mètres carrés traités avec 20L de préparation ?
Merci par avance 
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D’une manière générale la terre cuite, traitée ou non, neuve ou ancienne, ne tient pas la succession de cycles gel-dégel (si l’on prend en considération sa durée de vie moyenne) ; c’est la raison pour laquelle vous n’en trouvez pas en altitude (>900m). On y préfère les toitures en pierre naturelle type lauze, non pas que la ressource en argile manque, mais pour ces raisons de vulnérabilité mécanique au gel…
Quand à l’assèchement des éléments de couverture, il est toujours fonction d’un subtil équilibre du couple local : pente de toit / régime d’intempérie ; plus le régime d’intempérie est marqué, ou plutôt, moins il y a de jours de précipitation (donc plus de jours entre épisode pluvieux, et donc plus de jours pour le séchage), plus la pente de toiture est marquée…
Je ne traiterais que les faces exposées, recouvrements et bord et laisserais la sous-face sans traitement.
Ma préférence pour une application au pinceau, spalter, etc…
Aucune idée de la consommation du traitement ; doit être dépendant de la porosité des éléments…
Pour se débarrasser des lichens :
eau bouillante + au choix
soit acide citrique de qualité alimentaire
soit gros sel
soit bicarbonate (mais je suis sceptique
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