Bonjour à tous !
Nous allons construire une petite maison en pan de bois dans l’Orne.
Voilà la page du projet: Maison traditionnelle neuve en pan de bois - Chantier participatif à Saint-Victor-de-Réno, Longny-les-Villages
Le pan de bois va être usiné en atelier avec une équipe de bénévoles et un formateur.
Puis il sera levé sur site, il faudra que ma maçonnerie soit prête pour lever.
Je suis face à un choix technique concernant le choix du type de dalle mise en œuvre.
Les maçons me recommandent de faire une dalle béton vu l’humidité du terrain ( étang à proximité, forêt de Réno Valdieu, zone humide, terrain moyennement argileux )
Il est prévu de mettre les fondations à -80cm et de faire un vide sanitaire avec hérisson ventilé, drain d’eau et d’air.
Ils me disent que si je fais une dalle en bois, ça va pourrir et je serai obligé de la remplacer rapidement …
Je préférerai faire une dalle en bois car plusieurs avantages:
- Plus cohérent avec l’ensemble
- Peut-être fait plus tard et pas forcément pendant les travaux de maçonneries ( fondations, murs banchés ) via fixation en muraillière sur le soubassement
- Peu être mise en oeuvre plus facilement en autoconstruction.
Je souhaite donc savoir si des personnes ont déjà été confronté à ce choix technique et si oui quelles décisions, technique de mise en oeuvre ont été prise.
Quels autres alternatives puis je considérer ?
Je précise que les fondations seront en semelle filantes en béton armé ( 3 lignes parallèles, celle du milieu étant un mur de refend pour ajouter de la charge plus tard éventuellement )
J’aimerai trouver le meilleur compromis durabilité/prix/assurance et respect des normes.
Je met quelques photos supplémentaires en PJ pour illustrer.
Merci !
Quentin
Bonjour Quentin,
un solivage bois ne pourri pas si il n’est pas en contact avec le sol, il faut prévoir une ventilation sous le solivage soit avec un vide sanitaire ou sur pilotis.
Un solivage bois offre plus de possibilité dans le choix des matériaux isolant notamment bio-sourcée.
Dans mon projet j’avais opté pour un solivage bois sur vide sanitaire posé sur semelle béton entre un soubassement. voir photo.
l’inconvénient de cette technique et le gros pont thermique sol mur.
A refaire pour mon projet j’aurai fait filé le solivage a l’extérieur mur et l’aurait protégé avec une bande d’arase + panneaux liège et un enduit hydrofuge. voir photo
niveau prix entre solivage bois ou en béton c’est plus ou moins identique depuis l’inflation du bois de 2022.
ci-joint un tableau que j’avais réaliser pour comparer les prix de 3 techniques de conception sol.
En se qui concerne le prix de la mains d’œuvre pour les dalle en béton c’est estimatif.
bonne travaux
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Bonjour François,
Merci pour ta réponse !
Je pensais faire les choses de manière traditionnelle vu qu’il s’agit d’un pan de bois.
En l’occurence, cela veut dire:
- Dalle bois posé avec une muraillière fixé sur les soubassement intérieur.
- La dalle n’est donc pas réellement « porteuse »
Le pan de bois, reposerai donc directement sur la partie maçonné ( avec bande d’arase étanche )
Sais tu s’il existe des plans de conception de ce type de dalle sur vide sanitaire ?
En me renseignant, j’ai vu que j’ai peux utiliser du bois traité 4 pour éventuellement venir faire la structure de cette dalle.
Que penses tu de cette solution en terme de chainage ?
Merci beaucoup pour les photos et les explications. Aussi, quel est l’interêt de faire filer la dalle bois jusqu’à l’extérieur dans le cas que tu m’as présenté ?
Je suppose que c’est dû au fait qu’il y a moins de contact avec la partie « maçonné » ?
Belle journée,
Quentin
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Bonjour Quentin,
la technique que tu souhaiterait faire serait presque identique à la deuxième photo que j’ai partagé, seulement que la muraillière serait fixé sur le soubassement et que les solives serait fixé sur des sabots métalliques par exemple. c’est une solution qui fonctionne.
Dans mon projet j’avais fait le choix que les solives et la muraillière repose sur soubassement secondaire, car je fessait moins confiance que ce soit juste des goujons qui reprennent la charge d’une partie du solivage. cependant ci la répartition des goujons est dimensionné pour reprendre la charge de ton solivage, c’est une solution viable qui évite de faire un soubassement secondaire.
le fait de faire filet la dalle bois à l’extérieur a comme intérêt de mieux gérer les ponts thermiques sol mur, car le soubassement ne peux pas être isolé.
la solution de faire filet le solivage comme sur la photo partagé, présente tout de même un risque d’infiltration ci l’enduit venet à fissurer ou mal effectué. par prudence tu peux faire un soubassement avec chainage qui dépasse de 20 cm du sol fini extérieur, mais cela rajoute une à deux marches pour rentrer dans la maison.
Sinon pour baisser le niveaux de la maison, la mise en place de caniveaux qui entoure la maison et une bonne solution. voir photo ci-joint.
ci-joint des idées de conception de sol que j’ai dans mes archives
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Bonsoir,
Les constructions à ossature bois offre de grandes qualités d’isolation, mais manquent souvent d’inertie thermique. La plupart du temps c’est la dalle en maçonnerie qui permet de rectifier un peu les choses.
Voyez sur ce forum le nombre de fois ou l’on voit des personnes qui sont demandeuses de solutions pour compenser après coup ce manque d’inertie.
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Bonjour,
Je relance ce sujet étant moi même en projet de construction d’une MOB et perdue sur la question du choix de la dalle et fondations associées.
Pour situer nous sommes en périgord vert au nord de la dordogne, dans une zone non argileuse, sur un terrain en pente douce.
Nous étions parti sur une idée de dalle bois supportée par des pilotis béton. Cela nous paraissait une solution rapide et économique en cohérence avec le reste de l’ossature en bois.
Nous avons pris conseil auprès de l’architecte de l’écocentre qui nous a conseillé de faire une dalle en chaux-chanvre posée sur un hérisson, donc en posant des fondations de type semelle filante. Il nous a dit que ça nous couterait moins cher mais je n’ai pas compris pourquoi.
Selon l’architecte la dalle bois est plus sensible aux remontées d’humidité, mais si on fait des pilotis au dessus du point de rosé, la dalle ne devrait pas être sujette à l’humidité ? Contrairement à une dalle sur hérisson qui va forcément subir des remontées d’humidité ? Les maçons du coin nous disent qu’une dalle en béton doit forcément être sur un vide sanitaire, ça me parait contre intuitif de couler directement la dalle sur un hérisson.
La solution des pilotis nous permettait de ne pas trop creuser le terrassement et de ne pas avoir besoin de faire des égouts autour de la maison sur le côté où la pente est au dessus du sol de la maison.
Par ailleurs j’ai discuté avec un thermicien qui m’a dit que la maison en bois étant très isolée il n’y avait pas un grand enjeux sur l’inertie, mais je suis pas sûre de ce point personnellement. Je cherchais à ajouter de l’inertie et j’ai cru comprendre qu’on peut ajouter de l’inertie au sol via une chape ?
Sachant qu’on va probablement devoir prévoir des cloisons porteuses au RDV (terre crue par exemple ?) pour pouvoir supporter la charge de l’étage et de la charpente (la portée du mur sud jusqu’au mur nord est de 8m, c’est apparemment un peu trop long)
Qu’en pensez-vous ?
Jeanne
Bonjour Jeanne,
une maison isolé avec un Résistance thermique de 8 m².K/W en moyenne avec un isolant qui offre un déphasage supérieur a 12h, contre facilement l’entrer des fortes chaleur en été dans les mur. Par contre la chaleur peux vite monter dans la maison ci il y beaucoup de surface vitré non occulté ou bien une activité régulière de l’utilisation de la cuisine (four, cuisson…).
Dans mon projet, javait opté pour une isolation paille sur l’ensemble des parois et ajouté en intérieur des torchis et enduit terre de 4.5 cm au total sur les mur. le sol était fait avec 4.5 cm de chape chaux sur osb4 22mm + carrelage en finition.
par conseille de mon thermicien Franck Janin, pour contrer les hausses de température intérieur trop rapide, une inertie repartie dans l’ensemble de la maison est préférable que l’installation d’une cloison en terre de 25cm au centre de la maison.
D’après ce que je me souvient, se son les 7 premiers centimètre de matériaux dense qui son les plus profitable pour gérer une bonne inertie dans la maison en fonction des forte chaleur.
D’où l’intérêt de répartir 7cm de matériaux dense sur l’ensemble des mur et sol de la maison.
dans ma maison j’ai put faire l’expérience que sans volet occultant en extérieur coté sud les température en été avec des chaleurs extérieur de 40°, ma température intérieur pouvait monter à 30-31°.
cependant suite à l’installation de volet extérieur placé coté sud et fermé toute la journée, cela ma fait réduire de 2 a 3°. mais dans ma maison de 97 m² ou nous vivons à 5 personnes, les activités de cuisine, d’ordinateur et vie humaine n’aide pas à faire faire descendre la température intérieur.
l’idéale serait d’avoir une cuisine extérieur pendant les forte chaleur et d’avoir une sur-ventilation la nuit.
Le fait que j’ai ma pente de toiture sud recouvert entièrement de panneaux solaire, cela participe à faire monter légèrement la température intérieur de la maison. car les panneaux photovoltaïque contrairement au tuile en terre cuite ne joue pas un rôle absorbeur de chaleur.
l’isolation de mon toit R de 8 : (3.5 cm de fibre de bois dense et 36 cm de paille).
A refaire il serait plus judicieux de poser les panneaux sur des rail au dessus des tuiles avec un bonne espace de ventilation sous les PV.
les maison en pierre reste les plus confortable en pleine été, mais plus gourmande en chauffage l’hiver.
Bon travaux
Il va être taillé en atelier, pas de gros mots s’il te plaît
Tu parles d’un mode constructif qui remonte au XIIè siècle voire avant, les usines n’existaient pas…
Ton projet a l’air sympa et de taille modeste en tout cas, bravo. Je rigole un peu quand je vois parler de maisons dites écologiques avec 200m2 habitables… mais là n’est pas le sujet.
Le type de construction que tu as retenu était en général posé sur un soubassement de 50cm/1m en pierres, comme pour les constructions en terre, voire souvent le pan de bois commençait seulement au 1er étage, donc ton projet devrait suivre cette logique.
Ce serait par contre contradictoire à mon sens de vouloir construire un pan de bois traditionnel, mais d’y associer une dalle bois faite de poutres steico et reposant sur des sabots métalliques. Même si techniquement ça pourrait fonctionner.
Ce serait plus logique d’avoir une dalle de chaux, bien assainie par un hérisson ventilé + drainage périphérique selon implantation/déclivité. Après si tu veux surélever ta dalle pour des raisons « marécageuses », c’est sûr que tu devras mettre cette solution traditionnelle de côté.
Enfin je suis surtout intrigué car tu parles d’un projet de champignonnière sur ta page Twiza, où va-t-elle prendre place ? N’avez-vous pas envisagé de construire un sous-sol/rdc semi-enterré restant au frais pour cette activité, au-dessus duquel tu pourrais monter ton ossature à pan de bois ? En jouant sur la déclivité du terrain s’il y en a, tu pourrais même envisager un accès de plain pied au 1er étage habitable en partie haute, et un accés à la champignonnière en partie basse.
Bon courage pour le gros été qui s’annonce !
Bonjour François, merci pour ta réponse ! Effectivement c’est plus logique de répartir l’inertie sur toute la maison pour contrer la chaleur.
Il reste toujours la question du choix entre la dalle bois et la dalle chaux-chanvre. Je me demande ce qui est le plus simple à mettre en œuvre. Et est-ce vrai que les dalle bois durent moins bien dans le temps ?
(Pour la petite histoire on cherchait une maison en pierre mais n’ayant pas trouvé chaussure à nos pieds et surtout ayant trouvé un terrain magnifique on a changé de plan)
Belle journée, Jeanne
Bonjour Jeanne,
je n’ai que peu d’expérience dans la pratique dalle chaux chanvre.
concernant cette méthode, Le béton de chaux-chanvre en dalle et une bonne solution, du fait de son inertie et de son pouvoir hygroscopique. Il est préconisé de recouvrir la dalle avec un revêtement très perspirant comme les tomettes, afin de garantir une bonne évacuation des vapeurs d’eau qui migrerais à travers la dalle.
En 2015 l’hors d’une formation à Oïkos sur le thème de dalle en chaux-chanvre, la formatrice nous avais partager qu’elle avait constaté sur certain chantier des moisissures des sols isolé en chanvre. A son avis cela venais d’une mauvaise évacuation des eaux venant du sol et d’une ventilation du drain en herrisson pas assez suffisante.
je te conseil plutôt comme sur les schéma plus en haut, une isolation en granulat de verre cellulaire avec dalle béton ou dalle béton polyuréthane, qui sont des isolant insensible à l’humidité.
Une dalle en chaux chanvre et a mon avis beaucoup plus chère du fait du prix élevé de la chaux, mais reste en mains d’œuvre plus ou moins identique au autre solution. Des personnes qui on déjà fait cette méthode pourront donnais d’avantage de précision objective.
la dalle bois peux durer longtemps ci y a une bonne ventilation comme un vide sanitaire de 60 cm et aucune infiltration d’eau. la dalle béton reste une valeur sur dans le temps contrairement au bois ou au chanvre qui peux très vite se dégrader en cas d’infiltration d’eau.
Dans mon cas j’ai eu une fuite dans ma douche sur ma maison en solivage bois sur vide sanitaire, résultat j’ai du replacer 3 solives et 3m² d’isolation par dessous.
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