Bonjour,
En chantier pour la réalisation d’une maison poteau/poutre, isolation paille et enduits terre (chantier ouvert à partir du 15/10 dans les Pyrénées Atlantiques à coté de Oloron Ste Marie) je recherche des compétences pour réaliser une chape chaux sable sur le plancher solive qui sépare le sous sol du RdC. Le but est de créer de l’inertie thermique dans la maison. Un carrelage en terre cuite et plancher viendront sur cette chape.
Il est en effet très difficile de trouver des professionnels qui sont intéressés par cette réalisation.
Si vous connaissez un professionnel ou une personne dans le réseau qui pourrait superviser cette opération, pourriez vous me communiquer ses coordonnées, j’en serais enchanté.
Pour le planning ce ne serait pas avant mi novembre selon toute probabilité.
Merci pour votre aide
Bruno
Bonjour
Vous pouvez tenter de contacter la CAE Habitat Eco-Action située à Tarnos, composée d’artisans de l’éco-construction.
Bonne journée
Bonjour et merci Rahaël pour votre réponse.
J’ai effectivement pris contact avec M. Raulin de la Coop HEA. Nous voyons si le chantier l’intéresse, mais n’étant pas fixé, je poursuis mes investigations.
Bonne journée.
Bonjour BDE, je suis aussi dans un cas où j’aimerais couler une chape sur solive, si tu as le temps à un moment je serais intéressé pour savoir un peu les dimension de la structure qui va accueillir cette chape et quel technique va être utilisé ! Merci! 
Salut bruno,
Si j’ai bien compris bien compris c’est un planché béton chaux/sable auto porté que tu aimerais réalisé? Une dalle de béton chaux/Sable est selon moi possible sur un hérisson de granulat car les forces agissent en compression uniquement. Dans le cadre d’un plancher (qui ne repose pas directement sur sol) de béton chaux/Sable des forces agissent en compression en torsion et en cisaillement. La solutions serait d’armé amés avec du treillis soudé mais la chaux étant un matériaux qui permet la régulation hygrométrique ton ferraillage finira par rouillé et donc pourrir.
Je n’est pas ton projet en tête et je suis peut être à coté de la plaque mais la finalité est de te dire de faire attention au charge et compression un plancher chaux sable risque d’être cassant. Tu me joindre si tu veux comme ca tu pourra m’expliquer le contexte et les contraintes de ton ouvrage. bon courage
bonne journée
baptiste
Bonjour Messieurs,
Un peu de retard…
L’épaisseur de chape est prévue de 5 cm, la surcharge ( 62 kg/m²) est supportable par la solivage et pris en compte dans le calcul du charpentier. solive 250x80 au pas de 400 avec plancher OSB 22.
Je sais qu’il ne faut pas ferrailler un mélange chaux qui est corrosif indépendamment de l’humidité, mais la rigidité du plancher devrait être suffisante pour ne pas avoir besoin de ferrailler la chape.
J’avais compris que la chaux avait une bien meilleure souplesse que le ciment et permet cette application sans problème majeur. Il semble que les joints de dilatation sur les surfaces jusqu’à 300 m² ne sont pas obligatoire. Certains carreleurs préfèrent néanmoins en faire même sur des surface plus petites…
Mon propos était plus de trouver un artisan qui saura ajuster le dosage et la mise en œuvre, que de trouver la solution technique qui me semblait (une fois les charges prisent en compte) éprouvée.
J’espère vous avoir un peu éclairé.
Bonne journée
Bruno
Bonjour… Pourquoi ne pas effectuer une chappe sèche de type fermacell… Bien plus légère…
Slts
Bonjour Rafi,
Juste parce que l’objectif premier est de créer de l’inertie, utile dans une maison paille terre et que j’ai besoin d’un support de 5 cm pour les revêtements de finition (carrelage et plancher)…
Bonne journée
@baptiste-marin & @BDE
Bonjour Bruno et bonjour Baptiste.
Je rebondis un petit peu à coté du sujet sur ton commentaire
Non une dalle chaux ne peux se comporter comme un plancher intermédiaire autoportant.
Et j’ai bien noté que dans le cas présent, elle était placée sur un solivage vérifié pour la contraintes de charge qu’elle occasionne.
Pour autant, oui on peut armer une dalle chaux pour améliorer significativement ses contraintes admissible en traction et cisaillement. Bien-sur comme vous le mentionnez, il n’est pas question de mettre en œuvre des armatures métallique mais des armatures ou assemblages d’armature en treillis végétale (bambou, roseau, canisses…)
J’ai ainsi 2 retours d’expérience où cette stratégie a été testée et ou des treillis végétaux ont été réalisé et incorporé à l’ouvrage.
Dans le cas d’une dalle chaux/chanvre sur terre plein de faible épaisseur (en tout cas bien moins épaisse que celle préconisée habituellement) et en chape de compression toujours chaux/chanvre en sous couverture pour supporter et répartir la charge de la couverture et la charge climatique pour une configuration en sarking (isolation sur chevrons apparent)
La technique est empirique, j’en conviens, et c’est certain qu’il est difficile de mesurer et/ou de dissocier le gains de résistance mécanique apporté par le fibrage chanvre de celui apportée par le treillis végétal, mais aujourd’hui encore, à ma connaissance les 2 ouvrages ne souffrent d’aucun désordre.