Blocs chaux-chanvre en doublage

Bonjour,
Retours sur utilisation de blocs chaux-chanvre (Multichanvre, Chanvribloc, Isohemp) montés au mortier-colle en correction thermique de mur par l’intérieur ?
Efficacité été/hiver en épaisseur 10cms ?
Interfaces faciles (prises, encadrement de baies, pose sur parquet bois) ?
Finitions (enduit, Fermacell, lambris) ?
Coût /m2?
Technique praticable par non-spécialiste ?
Merci

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Salut,

Tu trouveras pas mal de fiches techniques chez ce fournisseur. Il donne pas mal d’indications en coûts et vitesse de réalisation.

Tu fais ça en appui contre des murs droits? Tu vas laisser une lame d’air?
Quel est le type des murs que tu vas doubler?

A bientot,

Mazzu

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Bonjour,
Merci pour la réponse.
Je demande un devis à Alliannce 4.
J’ai une estimation à 36€/m2 en 9cms Isohemp hors accessoires (et pose) chez un distributeur.
.
Les murs font 40cms, en pierre calcaire enduite au plâtre sur l’intérieur. Pas de lame d’air ni de frein vapeur, d’après Isohemp, sur des murs plans et d’aplomb.
Fixation avec tirants chevillés dans le mur ou équerres suivant le fabricant.
Les problèmes concernent les interfaces: prises, parquet bois, radiateurs et tuyaux, arrondis d’angles de plafonds, encadrement des fenêtres/cheminée/escalier bois.
L’auto-réhabilitation accompagnée avec un pro est inconnuue en Ile de France.
J’ai un contact avec PiOeuvre (61), entreprise répertoriée dans Construire en chanvre, mais pas sûr qu’ils soient disponibles.
J’ai un doute sur l’efficacité de cette solution, qui n’est pas subventionnable et relativement coûteuse (±4000 € hors accessoires et main d’œuvre en 9cms).
Pas de chantiers participatifs sur cette technique, à ce jour.
A+

il y a un type sur YT qui a mis en place cette solution: brique de chanvre (chanvribloc pour memoire) et liege. Il a fait ca tres bien et ca a l’aire efficace, mais…c’est cher…
sa chaine s’appelle le franchement comtois
https://www.youtube.com/c/LfranchementComtois

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Salut Bruno,
Qu’entends tu précisement par ces 2 phrases ?

Bonjour,
Aucune structure ne finance l’ARA en Île de France (Anah, France Rénov, Citémétrie, Soliha) et les quelques artisans sondés ne l’ont jamais pratiquée.
Maisons Paysannes 78 la mentionne dans ses webinaires mais sans cas concrets.

Les associations (Twiza, Castors Rhône-Alpes, Arpe Normandie, Tiez Breizh, Archipossible…) qui proposent des chantiers, à ma connaissance, n’ont rien sur cette technique pour l’instant. Seul l’enduit chaux-chanvre est parfois pratiqué, mais je l’ai exclu pour mon chantier (préparation du support, temps de séchage, interfaces très délicates, coût, performances).

Les formations courtes (payantes ou non) ne sont pas disponibles localement et/ou ne sont pas adaptées à mon cas (École nationale du chanvre, CFA, Isohemp).

Le visionnage de tutoriels est instructif mais ne correspond jamais exactement aux contraintes que j’ai sur les interfaces.

Salut,

sur le lien que je t’avais mis, ils annoncent 37 euros TTC/m² briques seules pour du 12 cm. Donc légèrement plus cher, légèrement plus épais sachant qu’il faut rajouter les frais de port.

Concernant ta solution choisie, pourquoi de la brique de chanvre ? J’ai vu que tu refuses l’enduit chaux/chanvre, mais tu seras bien obligé de faire un enduit (pas nécessaire chaux/chanvre) sur tes briques, non ? Tu avais une autre idée ?

Dans quel état est ton enduit plâtre ? Nickel (pas d’auréole indice d’humidité, de fissures, etc. ) ? Il est épais ? Il faut faire gaffe à la perspirance de tes murs, normalement, on va du plus « imperméable » au plus perméable (intérieur vers extérieur avec un ratio de 3 ou constant). Le risque d’être plus imperméable au milieu est l’accumulation d’humidité dans le mur qui n’évacue plus vers l’extérieur à cause du goulot d’étranglement (d’ailleurs qu’est-ce qui recouvre tes murs à l’extérieur ?). Tes briques chaux/chanvre seront plus perméables que ton plâtre restant sur le mur.

Dans l’hypothèse où le plâtre est fin et nickel, je ferais un doublage en panneaux isolants (et ossature bois ou métallique) bien collés à la paroi (continuité capillaire pour la vapeur d’eau dans le mur). Pour le choix du matériau des panneaux, on peut rester en chanvre pour garder le principe de son utilisation qui permet une bonne régulation hygrométrique.
Résultat:

  • Une meilleure efficacité thermique (soit tu mets moins d’épaisseur pour le même résultat de R et gagne un peu en espace, soit tu décides d’augmenter ton R en restant sur la même épaisseur que précédemment).
  • Un prix autour de 15 euros le m² pour les panneaux (en deux couches --éviter les ponts thermiques-- en laine de chanvre pour une même épaisseur par exemple)
  • Puis panneaux bois ou plâtre fixés sur l’ossature (ça permettra d’avoir un support « solide » pour venir y fixer par exemple des petites étagères ce qui aurait été plus difficilement le cas pour les briques chaux/chanvres).

Pour les interfaces, je ne sais que dire. Penses-tu qu’en ossature + panneaux ce serait plus simple ?

Bonsoir,
Je vaus relire le texte qui pose beaucoup de questions.

Quelques précisions :

  1. Pas question d’installer plus de 10cms en ITI parement inclus, les pièces sont trop justes.
  2. L’enduit chaux-chanvre, par le piochage du plâtre existant (qui est propre, sec et sans fissures) permettrait une moindre réduction de la surface habitable. La mise en œuvre, forcément manuelle,semble trop longue pour une correction R de 1 en épaisseur 6/7cms. Je ne me lancerai pas dans ce travail, sauf à être formé et encadré. Sinon Ok pour la perméance de cet enduit une fois le plâtre enlevé.
  3. En panneaux sur ossature, technique là encore à assimiler, j’avais pensé au Rockplus Premium 7,5cm (R=2, 3/lambda 0,032) de Rockwool. Le coefficient Mu est de 1. Pas de subventions dans cette épaisseur.
    La laine de roche n’est pas bio-sourcée mais se touche aux alentours de 10€/m2, ce qui donne à réfléchir.
    Les autres panneaux type Steico, Biofibtrio, Métisse etc. seraient plus chers et moins isolants à dimension égale.
    Les enduits isolants Diathonite, Edilteco, Fixit etc. comme le Calostat en panneaux, sont très chers et pas plus simples à poser.
    Pas de retour sur des travaux en ITI avec le Rockplus Premium (lame d’air ? frein-vapeur ? préparation du support ?).
  4. Pierres de façade 40cms en opus à joints larges, hourdées au mortier chaux-ciment. Pierres de Vigny (carrière du Vexin français/95). Probablement 3 à 5 cms de plâtre sur l’intérieur.
    .
    Le risque: pas mal d’argent pour un résultat peu efficace été/hiver , des désordres induits, moisissures ou autre, voire un travail à refaire.
    Cdt

Bonjour,

Ok, effectivement, plus de 10 cm d’ITI, sur des murs de 40 cm, il n’y a plus beaucoup de lumière qui rentre après ça. Sinon, ils ont aussi des briques en 8 cm d’épaisseur si ça t’intéresse toujours: 28.5 euros TTC/m².

L’enduit chaux/chanvre est effectivement un mauvais isolant et on l’utilise surtout en correcteur thermique et régulateur hygrométrique pour avoir des parements chaud ce qui permet de moins chauffer pour un même confort thermique. Je suis d’accord que cette solution nécessiterait beaucoup de travail mais apporterait certainement un des meilleurs résultats en combinaison avec une isolation compatible du type: chanvre stabilisé en lattis bois (6 - 7 cm) + enduit chaux/chanvre (3 cm).

D’après ce que tu me dis, les murs n’ont pas l’air d’avoir de problèmes d’humidité vu l’état du plâtre. Il est récent ? La maison a été habitée avec ce parement ? Il y a eu des gros meubles bien collés aux murs sans aucune trace d’humidité qui aurait pu apparaître derrière ?
Le choix de la laine minérale est en général plutôt moyen pour des murs perspirants. On la préférera sur des murs étanches avec un pare-vapeur côté intérieur. En effet, elle n’a pas de pouvoir hygroscopique qui permet de réguler l’humidité dans l’isolant. Le problème étant que dans l’isolation intérieure, on a 20°C côté chauffé mais le mur, lui peut-être très froid en hiver. Ce qui implique que la vapeur d’eau risque de condenser dans l’isolant à l’endroit où la température commencera à être suffisamment faible (comme des vitres simple vitrage en hiver où la vapeur intérieure condense sur la vitre froide).
Il faut nécessairement donc un matériau isolant qui puisse gérer ce genre de phénomène, c’est à dire avoir une capacité de régulation hygroscopique élevée. Le chanvre est tout à fait recommandé pour cela, c’est pour ça que j’évoquais les panneaux isolants en laine de chanvre.
Enfin, il est également recommandé de poser l’isolation en deux couches pour limiter les ponts thermiques au niveau des raccords entre panneaux. Le deuxième panneau doit ainsi recouvrir les fentes liées aux raccords de la première couche.

Si tu veux absolument utiliser la laine de roche, j’aurais tendance à aller vers un frein-vapeur et garder une lame d’air de 2 cm entre le mur et la laine. Frein-vapeur pour limiter l’entrée d’humidité intérieure dans l’isolant et la lame d’air pour empêcher l’humidité du mur de pénétrer dans l’isolant par capillarité au contact. Je n’oserai pas mettre un pare-vapeur car le mur aurait potentiellement besoin de relarguer de l’humidité vers l’intérieur de la maison.

Concernant les risques, effectivement, le retour sur investissement peut s’avérer hasardeux dans certains cas. Pour ce qui est du confort été/hiver. Hiver, c’est facile, c’est le R qui compte (plus une bonne gestion hygrométrique), en été, ça va être la densité du matériau et donc son déphasage. En théorie, avec des murs en 40 cm, il ne doit pas faire trop chaud dans la maison déjà, non ?
Les laines minérales sont de nouveau encore plutôt à éviter pour le confort d’été en général car elles ont une densité faible en plus d’une capacité thermique massique également faible. Cependant, celle que tu proposes semble répondre à ce type de fonction puisqu’elle atteint une densité de 65 kg/m3 ce qui commence à être intéressant en revanche, pas d’info sur sa capacité thermique massique qui ne doit pas être très élevée (propriété propre aux laines minérales).
En faisant une ITI, on neutralise les murs qui apporte une inertie intéressante pour le confort d’été, il est donc important de choisir des matériaux compatible avec cette fonction. Cependant, il faut voir l’inertie dans son ensemble en tenant compte notamment du sol, est-il isolé ou non ? De même, il faut voir l’isolation au niveau de la toiture qui apportera des résultats bien plus important que les murs et donc à privilégier dans le budget si pas déjà réalisé.

ps: Je ne suis pas un expert/professionnel, je base ce que j’annonce sur ce que j’ai pu lire dans pas mal de livres/avis sur le sujet.

Remarques judicieuses de ta part sur tous les points abordés:

  1. La maison date de 1935 sur sous-sol + rdc + étage + combles perdus. Le plâtre de même époque sans doute. Il est peint ou revêtu d’un enduit fin Renaulac.
    J’occupe les lieux depuis 35 ans.
    Ce sont les techniciens de Chaux de Saint Astier, venus sur place, qui m’ont dit que le piochage du plâtre était obligatoire pour l’enduit chaux-chanvre. Eux ne préconisent pas les blocs, évidemment. Ils m’ont adressé à deux artisans qui sont en phase de test de l’enduit et qui me tiendront informé.
  2. Le confort est moyen, notamment à l’étage en été. Les combles sont isolés mais perfectibles: chape 12cms vermiculite au sol + ouate cellulose 20cms mais tassée + laine de bois 140mm en 2 couches croisées sous rampants. Pas encore d’écran, type Proclima IntelloPlus, pour étanchéité à l’air et lucarne-tabatière simple vitrage à changer, que j’isole comme je peux pour l’instant.
    Il y a du double vitrage 4/12/6 sur fenêtres bois anciennes au rdc + étage. Ventilation naturelle (2 grilles traversantes cuisine/sdb).
    En été, si 35°C à l’ombre, alors 10-15°C au sous-sol, 24-27°C rdc, 26-28°C étage, avec portes/fenêtres/persiennes fermées.
    Quelques phénomènes de condensation en hiver au rdc sur deux fenêtres exposées Nord.
  3. Ponts thermiques dans certains angles bas (étage) avec condensation à surveiller. Une ITI serait l’occasion de neutraliser ces courants d’air par découpe du plancher et mortier aux endroits identifiés. C’est dire que les interfaces ne sont pas simples à résoudre.
  4. Je suis d’accord sur les limites des laines minérales et rien n’est décidé.
    J’attends une proposition de Biosfaire Nantes, qui m’a parlé d’un système rigide en laine de bois très dense pouvant donner un meilleur résultat que les panneaux, le tout en épaisseur limitée. Reste le prix, dont je n’ai aucune idée.
  5. Vu les postes à traiter (ITI, menuiseries bois, ventilation, poêle+chauffage, réfection automatique des installations cuisine/sanitaires etc.), je dois éviter les fausses pistes et dépenses superflues.
    Il est probable que je ne traite pas la totalité des parois en une seule fois car je reste dans le doute sur la performance de chaque solution.

Merci pour les conseils,
A+

Réponses:

  1. Ok, oui donc les problèmes d’humidité n’ont pas l’air d’exister. Tant mieux. Il faut voir ce qu’ils proposent mais effectivement, le chaux/chanvre est vraiment une bonne technique pour faire disparaître les parois froides et bien gérer l’humidité générée dans l’habitation par les habitants.

  2. C’est surprenant ces résultats malgré une isolation quand même conséquente en comble.
    Il faudrait regarder la maison dans son ensemble avec notamment le nombre de fenêtres côtés sud et sud-ouest etc. Après, c’est la région parisienne, donc îlot de chaleur urbain, à force la température fini par rentrer malheureusement surtout quand la température ne redescend pas suffisamment la nuit. Il n’y a pas de miracle :confused: (même si il y avait une excellent isolation, enfin c’est ce que je pense car il faut bien que les matériaux isolants relarguent l’énergie qu’ils ont stocké le jour, pour pouvoir recommencer d’un niveau « déchargé » le lendemain).
    Concernant l’étanchéité à l’air, c’est au niveau de la toiture, c’est ça ?
    Une réflexion à part:
    Pour le confort d’été, dans le cadre de maison sur sous-sol, je me suis toujours demandé si il n’était pas possible de faire une sorte de puit canadien en perçant un trou d’un bon diamètre (120 mm) reliant le sous-sol au rdc (il faudrait l’habiller évidemment pour pas que ce soit moche, peut-être en faire 2/3 et mettre un petit ventilateur pour l’aider). Ainsi, on aurait l’air chaud qui s’échappe en haut de la maison et le froid qui rentre par en-bas. En hiver, évidemment, il faudrait mettre un bouchon en tissu (par exemple avec une bonne quantité bien bourré) pour bloquer le flux d’air et isoler du sous-sol.
    Finalement, en faisant quelques recherches ça semble possible en prenant quelques précautions:
    Principe du puits canadien appliqué à une cave ?
    Pour les fenêtres côté nord, la condensation se fait près de la menuiserie en bois ? Elle est étanche ?

  3. J’ai du mal à voir de quoi on parle, c’est au niveau des poutres du plancher (elles sont en bois, béton ?) qui rentre dans les murs extérieurs ?

  4. A voir, généralement, plus c’est dense plus l’isolation à tendance à réduire mais pour le confort thermique c’est top. Mais puisque dans les isolants naturels l’isolation se fait aussi par l’air piégé dans la fibre du produit le lambda ne réduit pas autant que sur des isolants conventionnels comme la laine verre par exemple qui se tasse au cours de sa vie et donc perd fortement en capacité isolante.

  5. Pour ça, évidemment il faut que tu fasses des arbitrages sur quoi rénover en premier mais à ta place j’essaierai d’avoir une idée d’où tu veux aller à la fin. Le but étant de ne pas surdimensionner un chantier en terme d’isolation qui finalement ne fera rien gagner (ou pas grand-chose) parce que la chaleur fuira par le moins disant. C’est typiquement ce qui se passe avec les ponts thermiques, plus une maison est bien isolée plus les ponts thermiques vont devenir majoritaires dans les pertes.
    Petite remarque supplémentaire, le sol du rdc sur sous-sol non-chauffé est également une source de perte thermique à prendre en compte.

Merci pour l’information.
J’ai regardé : pas noté de vidéo sur le montage de blocs.
Mais je n’ai pas encore tout vu.
C’est souvent l’application de l’enduit chaux-chanvre qui est posté sur YouTube.
Cdt

Bonjour,
Merci pour le lien vidéo.
Ce qui surprend dans ce chantier, c’est que le mur semble déjà doublé par de la laine de bois rigide. On me propose justement de recourir à des panneaux très denses/lourds de laine de bois ép. 6/8cms (Gutex ou Isonat à lambda 0,040) + Fermacell, en alternative aux blocs chaux-chanvre pour une épaisseur équivalente.
À voir, différence de prix entre les deux formules et pose de la laine de bois à deux personnes obligatoirement.

Détails qui diffèrent de mon cas dans la vidéo du Comtois : pose directe des blocs sur une chape, pas de radiateurs et tuyaux qui interfèrent, gaines électriques en attente, plafonds plus ou moins à angles droits, pas d’encadrement de baies vitrées à traiter.

NB. Chanvribloc ne se trouve plus mais dispo Isohemp, Multichanvre (Vieille Matériaux) en blocs ép. 7,5/9/10 cms.

Cdt

Et si vous consultiez un thermicien ?

Il devrait être obligatoire de réaliser un bilan thermique/acoustique avant tout projet de rénovation globale impliquant plus de 5 postes de travaux (menuiseries, parois, combles, planchers bas, chauffage, ventilation…).
Cette prestation, a priori inflationniste et dont je ne connais pas le montant, n’est pas forcément suivie de préconisations pour tel ou tel équipement ou matériau. Elle agrège des mesures de résistance thermique, d’humidité et de niveaux sonores relevés dans toutes les parties du bien à traiter.
Les artisans ou architectes (lorsqu’il y en a un) sont tentés d’orienter le client vers des produits qu’ils utilisent depuis toujours, la connaissance du bâti ancien n’étant pas le point fort de beaucoup.
À un même problème, autant de solutions que de devis demandés.

Autre piste: le regroupement de chantiers sur un même territoire devrait permettre , en théorie, de sélectionner via appels d’offres, les entreprises ou artisans. Confier à un même intervenant l’ensemble des chantiers d’un secteur devrait aboutir, toujours en théorie, à une baisse négociée des coûts.
Cette formule n’ayant aucun écho là où je me trouve, reste trois possibilités économiquement tenables : Auto-Réhabilitation quand on sait faire, Auto-Réhabilitation accompagnée quand on ne sait pas, travaux partiels par entrepreneurs (ou report de certains travaux voire de la totalité).

J’ajoute que l’ITI sur du bâti ancien est facteur de surcoûts alors que la performance sera moindre qu’une ITE et les risques de désordres plus élevés.
On est tenté d’escamoter les bilans et diagnostics au vu des additions présentées (menuiseries bois, PAC etc.).

Bonjour,

Je suis dans le projet d’isoler ma maison style anglo Normand, c’est à dire composée de briques et colombages, avec enduit plâtre à l’intérieur. Sa spécificité est que les murs sont juste constitués d’une rangée de briques, donc mur très fins, et colombage apparents sur la façade ouest. Elle n’est pas du tout isolée, c’est une passoire énergétique, infiltrations d’air au niveau de tous les les colombages. (planchers, angles) et il est impossible d’isoler par l’intérieur cette façade, sinon on ne passe plus dans l’escalier.
Bref, je m’oriente vers la solution ITE, bloc de chanvre par l’extérieur, qui serait une solution optimale selon le maçon que j’ai trouvé et qui se tourne vers cette technique, car il bosse surtout sur des vieilles bâtisses. C’est encore nouveau, l’idée est ensuite d’enduire à la chaux, ou de faire un double mur en briques au RDC du moins …