Bonjour Madissa,
il faut étudier même sommairement la structure pour proposer le meilleurs compromis prix/mise en œuvre au regard de la contrainte évaluée.
La contrainte d’exploitation retenue pour un plancher résidentiel est de 150 Kg/m2
Il faut rajouter à cette contraintes d’exploitation les charges des matériaux (cloisons, revêtement, équipement, etc)
Il faut définir les bandes de chargement en fonction d’entraxe usuels pour des panneaux de plancher (357 mm, 416 mm, 500 mm, 622 mm… la jonction des panneaux devant impérativement se situer au droit d’une solive…
Les charges sont dissociées en fonction de leur durée d’application normalisée (charge permanentes, charges temporaires de courtes durées, charges temporaires de longue durée… A chaque catégories corresponds des coefficient modérateurs.
La vérification s’effectue également au regard de ce qui est appelé le critère vibratoire (l’élasticité de votre plancher qui si il est trop élevé renverra une souplesse au plancher, qui sera à plus ou moins long terme source de grincement, même si la solidité n’est pas en question. Ce critère est déterminant dans le dimensionnement à partir de 6m de portée.
NB : 623 cm de portée commence à faire pour une une poutre porteuse de solivage.
Il est possible que pour cette portée le choix du BLC (bois lamellé collé) (la classe de résistance courante est GL24) ou LVL (lamibois)
il est possible de réaliser le plancher en solive autoportante (poutre en I, LVL, etc)
Il est possible d’étudier également l’ajout d’appuis intermédiaires qui permettent dans bien des cas de réduire les sections à mettre en œuvre et le cubage globale de l’ouvrage.
Les propriétés mécaniques du bois qui sont retenus pour les calculs sont caractérisé par une classe de resistance ; les plus utilisé sont pour du bois massifs de résineux C18 C (certifié) C18 NC (non certifié, scierie artisanale) C24 C… pour du feuillus D30, D35, etc…
Le bois d’oeuvre est également classé par classe d’exposition à l’humidité. En bois structurel interieur il est imposé réglementairement parlant une classe 2. Certaines essence doivent donc être traitées, d’autres sont naturellement classe 2 ou même de classe 3 comme le douglas et le mélèze purgé d’aubier…
Le choix d’une essence se fait au regard de la disponibilité locale, de considération écologique (traité ou non), de l’aspect recherché…
Cette vérification par le calcul s’effectue pour la/les poutres porteuses, pour les solives, et également pour les muraillère. Ce sont les contraintes aux appuis qui permettront de dimensionner la largeur d’appuis.
Pour la muraillère, le meilleurs compromis section/fixation sera recherché en tenant compte du support, toujours en fonction des contraintes à reprendre.
Je réalise ce type d’étude structure.