Bonjour,
Le principe du puit artésiens c’est d’aller percer les couches imperméables dans des cavités aquifères sous pression et d’utiliser le principe des vases communicants. L’eau jaillis spontanément.
Toutes les configurations géologiques et topologie de terrain ne le permette pas. Les forages sont souvent profonds, et leur diamètre réduit.
Plus que l’avis d’un terrassier, même si il a déjà réalisé des ouvrages similaire à proximité, c’est un BET géotechnique à qu’il faut s’adresser. Il vous faudra une autorisation comme pour la création d’un puit ou d’une géothermie.
Je ne suis pas spécialiste, mais il me semble qu’il y a toujours plus simple à mettre en œuvre : stockage tampon de l’eau de votre source, stockage de l’eau de pluie, cyclage des eaux grises.
Pour ce qui est des cuves de stockage :
En générale, pensez à les enterrer suffisamment pour éviter les amplitudes thermiques, gel et/ou températures douces qui favorisent le développement de micro-organismes.
Anticiper les besoins en terrassement, excavation, déblais, évacuation et si vous devez louer du matériel, regarder la capacité de travail en profondeur de l’engin selon l’emprise de la cuve.
Pour travailler en sécurité prennez en compte une distance de sécurité en retrait de la fouille.
Cuves béton = pensez à l’accès et à l’environnement d’implantation pour la livraison/dépose à la grue !
Cuves PEHD = ne confondez pas cuve d’assainissement et cuve de stockage d’eau de pluie. (Si ce sont rigoureusement les mêmes matériaux, les unes (assainissement moins chers) sont réputées pleines en permanence, les autres non (stockage EP plus cher) ; ce n’est donc pas la même conception pour reprendre la poussée des terres.
Sur les projets que j’accompagne, j’oriente vers des cuves PEHD pour leur facilité de mise en œuvre et leur cout. Pour la correction du PH en cuve PEHD, je conseille l’immersion de blocs de ciments en fond du cuve ou la confection de bloc de mortier de chaux. Quand ils ont « fondus », on recharge ! Cela fonctionne très bien, papier PH à l’appui.
NB que l’eau de pluie de plus en plus acide finit par détériorer le béton. (durabilité à longue échéance)
Enfin, économiquement parlant, il faut vraiment faire jouer la concurrence ; la variabilité des prix est très significative. Pour le même volume de stockage, n’hésitez pas à envisager plusieurs cuves plus petites plutôt qu’une grande ; cela peut s’avérer économique.
Cdlt