Bonjour,
je vais refaire l’isolation intérieure de deux pièces pour commencer.
Actuellement, il s’agit de plaques de placo/polystyrène de 10 cm qui sont collées aux murs extérieurs en parpaings (maison de 1999).
Je souhaite virer les placos/polystyrène ainsi que les plafonds qui sont en placo + laine de verre.
Mon idée de départ est de réisoler en laine de bois de 14cm environ.
Je me pose la question du parement, quelle alternative au placo et fermacelle ? J’ai lu dans un numéro de la maison écologique une option consistant à poser des plaques d’OSB sur la laine de bois puis des canisses et enfin de l’enduit. Dans ce cas-là, peut-on faire de même au plafond, est-ce compliqué à mettre en oeuvre notamment pour le passage de gaines ?
Pour cette technique, faut-il prévoir une ossature bois pour l’isolant ?
Quand on isole en deux couches croisées, faut-il prévoir deux fois 7cm par exemple ou des épaisseurs différentes ?
Enfin, j’ai encore du mal à voir comment il faut gérer les contours de fenêtres pour pouvoir toujours les ouvrir correctement par la suite voire anticiper un changement futur en dépose totale.
Merci par avance, bonne journée.
Bonjour Olivier,
La question qui se pose avec un isolant comme la laine de bois est avant tout la perméabilité à la vapeur d’eau du complexe.
Aussi la cohérence du complexe s’étudie en fonction du revêtement extérieur ; cela aura un impact sur le besoin ou non de frein vapeur et son coefficient Sd en mètre, rappelant que le Sd du frein vapeur doit être au minimum 5X le Sd du revêtement extérieur.
Notez que l’OSB est un frein vapeur plus ou moins marqué selon le fabricant, le type, et l’épaisseur.
L’enduit intérieur selon sa composition aura également ce rôle.
C’est la même logique qui prévaut.
Cela dépend de la densité de la fibre de bois.
Une alternative pourrait consister à mettre en œuvre l’isolation en fibre de bois en 2 couches, une basse densité et une haute densité compatible sous enduit. Les gaines ICTA seraient implantées à l’interface des 2 couches.
Si les 2 couches sont de mêmes densité, cela n’a pas de conséquences sensibles.
Si les 2 couches sont de densités différentes, on favorise la couche la moins dense, la plus dense étant le support d’enduit.
Cela dépend de l’implantation des ouvertures dans le complexe.
Cela rajoute une contrainte forte que d’envisager le changement des menuiseries à postériori du doublage. Les interfaces doublage/menuiseries seront difficile à traiter correctement. (raccordement frein vapeur ou enduit sur le bâti pour assurer l’étanchéité à l’air et l’efficacité du frein vapeur…
Pour vos arbitrages, je vous invite à simuler vos complexes sur Ubakus :
ubakus.de | Grafische Bauteileingabe?
Vous y vérifierez les risques de condensations, et la performance thermiques sous différents critères.
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Bonjour Jean-Patrick,
merci pour ce retour.
Le revêtement extérieur est actuellement du crépi en faible épaisseur à mon sens.
L’ITE serait une bonne option mais le budget est salé quand je reçois les devis et je suis sceptique sur certaines propositions: on ne me parle jamais de l’isolation des soubassements/pieds de mur, des jonctions avec les caches-moineaux/toiture, etc.
OK, je comprends qu’il vaudrait mieux prévoir le changement de fenêtre tout de suite. Le sujet étant qu’il s’agit d’une fenêtre avec coffre de volet intérieur et que derrière il y a un mur de briques.
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On ne peut pas nier que le subventionnement de certains travaux de rénovation thermique génèrent une inflation sur les solutions subventionnée. C’est quelque part en toute logique économique que tous les acteurs (fabricants, distributeurs, applicateurs) cherchent à capter une part de la subvention…
C’est tout l’intérêt d’un accompagnement en maitrise d’œuvre ou en assistance à maitrise d’ouvrage, puisque les devis demandés le sont sur la base d’un descriptif incluant des spécifications précises, des particularités et le traitement de point singulier…
Sans cela, un devis et les travaux qui sont envisagés ne sont en définitive bien souvent qu’arbitrés par celui qui les propose.
En ITI en plus de la question du changement de menuiseries, se pose la question de l’accès au coffre de volet roulant en cas de dysfonctionnement.
Beaucoup de chose plaident en effet pour l’ITE, aussi bien en matière de performance que de planification ultérieur du changement des menuiseries qui n’aura de fait aucun impact sur l’ITE.
Pensez-vous être éligible à Maprimerénov’ ?
Bonjour,
oui, nous sommes éligibles Ma Prime Rénov mais uniquement pour une réno globale avec gain de deux classes DPE pour une aide maxi de 12K€ sur la base de 40K€ engagés.
Soit pas grand chose étant donné ce qu’on nous évoque pour une réno globale de cette maison soit plus de 150K€ si on faisait tout correctement…
Merci en tout cas pour vos conseils