Toilettes sèches sans seau à vider

Merci Marie ! C’est super intéressant et ça rentre à peu près dans mon schéma de pensée pour le moment. Je note l’idée de ventilation haute. Si on partait sur du neuf tout ceci serait plus simple, mais la réno c’est autre chose :slight_smile: Promis je partagerai la solution une fois dessinée. En tout cas MERCI à tous les retours qui permettent de tenir bon et ne pas abandonner l’idée…

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Bonjour à tous,

Pour répondre à Romain : Oui, Aymeric à Chateauneuf sur Loire a installé un toilette sèche que je trouve super pratique : le système de collecte des matières est un niveau sous les WC, ie. à la cave. Il n’y a pas de sciure à mettre, juste le papier wc ! On a l’impression d’être sur un WC normal et pas de chasse-d’eau pour terminer. C’est super !

Donc Julien, tu n’auras pas à monter de sciure, ni à descendre de seau !

Je n’ai pas constaté d’odeur, ni de problème d’hygiène car les matières fécales tombent au fond et non pas sur le conduit. Le système est très bien étudié, le diamètre du conduit est large.

Le réceptacle à la cave est un grand bac plastique pour le compostage, avec une ventilation à aspiration d’air. Il faut donc toujours maintenir fermer l’abattant.

Il me semble qu’il s’agit du modèle Clivus Multrum : modèle de composteur M100, installé sous les WC (donc à la cave).
Schéma de l’installation : lien ici

Sophie -

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Super Sophie, très intéressant. Ca donne des idées pour une réalisation en auto-contruction, mais je vais me renseigner sur le coût de ce système , si ça peut faire gagner du temps :slight_smile:

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Mince, on dirait que le site Civus multrum est HS :confused:
En attendant j’ai trouvé ce lien :

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En effet @Cedric_TWIZA j’avais vu ça. Mais je suis lancé comme une balle et je vais concevoir un système maison sur cette base… je posterai ici quand ce sera dessiné, histoire de continuer le débat :slight_smile:

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Salut Cédric et Ola todos : le site Clivus multrum est à nouveau opérationnel

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Bonjour Julien,
La réno et les ponts thermiques c’est un peu comme le sel et l’eau de mer…
Blague à part, la partie de ton message qui m’interpelle le plus c’est :

Doit-on comprendre non-isolé par non-chauffé ?
Ta dalle dalle sera-t-elle le pont thermique principal de ta réno ?
Tu peux concevoir un battant WC isolant qui coupe le flux d’air comme l’a dit Gromain mais tu auras froid aux fesses une fois assis en hiver.
Est-ce envisageable pour toi d’isoler environ 1m² de ton sous sol, équivalent à la surface de ton bac de récupération ? J’ai modélisé sommairement ma pensée.

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Bonjour, je suppose que depuis l’envoi en novembre, il y a eu du changement (?). mon retour d’expérience c’est que:

  • Dans les cas les plus simples,(TLB) si tout va au même endroit, il y a nécessairement à gérer les « choses » au quotidien…( Sciure-copeaux, vidages fréquents, compostage…). Il y a des partisans résolus de cette solution écologique.
  • Si on sépare les urines des matières fécales, on traite les 2 parties différemment (dilution des urines pour utilisation comme engrais, et …séchage, compostage ou autre des matières fécales. Nettement moins de manutentions.
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bien résumé! Je n’ai toujours pas statué sur la solution car en effet j’ai le choix entre :

  • idée TLB qu’effectivement je défends : tout envoyer dans un composteur de 1m3 au RDC (qui s’apparente plus à un sous-sol dans notre cas) avec une manutention que j’estime à 3 fois par an. Les matières sèches seront ajoutées au gré des passages dans l’atelier. Solution 1.1 : le composteur clivus multrum, budget environ 3000€, me semble hors de propos, ça fait cher le respect des convictions. Solution 1.2 : fabriquer moi-même ce composteur, et là il faut concevoir une solution

  • idée séparation : envoyer les urines directement dans la phyto épuration, et assumer la manutention mais uniquement pour les matières solides : beaucoup moins fréquente en effet.

a suivre…

solutions abandonnées :

  • faire ma TLB classique mais la manutention finira par peser sachant qu’on est à l’étage (monter la sciure, descendre la litière, nettoyer le seau…)

Réflexion faîte, je crois que la solution dans ta configuration c’est d’opter pour un bac à lombri-compostage (j’ai visité une telle installation il y a qq années), au sous-sol, à la verticale de la « cuvette ». Pas de sciure à jeter. En revanche tous les produits compostables (épluchures, déchets du potager etc…)…et les vers ad hoc. Reste à faire un choix pour les urines: les vers de fumier apprécient une relative humidité mais ils ne sont pas friands de natation permanente dans de l’urine.Par conséquent, soit une évacuation en partie basse est possible, soit il faut les gérer…« à la source » avec une cuvette séparative etc… Une intervention annuelle pour sortir le compost prêt à usage et…c’est tout.
PS. J’avais répondu qchose ce matin à la réception de la notification dans ma messagerie, mais je ne sais pas si ça fonctionne comme ça ou pas…

Merci @Styv56 … c’est intéressant en effet, mais il me semblait que ce genre de système était assez coûteux. AS-tu une référence de produit à me conseiller ? Merci encore

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Je n’ai rien sous la main, d’autant plus que je suis au sud du Portugal en ce moment, mais je ne vois pas pourquoi ce serait particulièrement coûteux. Je vais chercher…" toilette sêche et lombricompostage" …Le 1er qui trouve…a gagné.

Voir sur… " trobolo.com" pour commencer…

je cherche, je cherche… mais le système Clivus Multrum est à 2500€ + frais de port donc j’imagine que c’est l’ordre de grandeur pour un composteur du marché . Sur Trobolo il y a le séparateur, c’est intéressant mais pas de composteur à installer en sous sol

Bonjour @JulienGeffray et à tous,
ma petite contribution, pour répondre à tes 2 doutes et qui reprend un peu de toutes les solutions déjà abordées par tous les participants. Pour ma part, je supprimerait le tuyau : à quoi sert-il? Si on reprend l’idée de @Pascal_AnglesDroits ,ici https://forum.twiza.org/t/toilettes-seches-sans-seau-a-vider/3287/11 on peut faire un « caisson » autour, au Rdc , accessible par porte/trappe ( voir aussi le pdf de @Marie_Cadilhac)https://fr.twiza.org/article/246/toilettes-seches-revolutionnaires.
Pour la séparation des urines, un séparateur suffirait . Elles pourraient aller en phyto épuration ( à vérifier)…Un ventilateur pour créer la dépression et les odeurs.

Quant à ton pb particulier de pont thermique, j’isolerai aussi la dalle en dessous ( ou au moins les parois du WC ( voir dessin de principe)

Ce schéma est une idée de principe, sans doute avec des erreurs, mais peut être amélioré. N’hésitez pas à en faire part :wink:

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Merci Fred, tu as rendu mon idée beaucoup plus chaleureuse !! :sweat_smile:
Effectivement, avec la séparation des urines, la gestion globale devient plus simple.

Je t’en prie :grin: ça m’a inspiré et fait plaisir en plus!
la question des toilettes sèches est à mon avis, un des thèmes majeur de ce siècle! :sweat_smile:
Peut être à utiliser dans ton projet ? :wink:

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Ca avance , ça avance :slight_smile: merci à tous pour vos avis

J’ai échangé également avec Stuart Anderson (dont je recommande chaudement le bouquin LIVRE : Splendeurs & Misères d'un permaculteur, de Stuart Anderson ) . Stuart a une installation similaire et il préconise également la séparation des urines pour simplifier le bazar. Il a posé un petit ventilo d’ordi dans son bac à compost pour extraire l’air et garantit qu’il n’y a aucune odeur.

Ca commence à me convaincre de partir sur une séparation d’urines (et hop dans la phyto) et fabriquer un système simple au sous-sol, sans gestion de lixiviat, sans lombricompostage, avec juste une trappe pour ajouter de la matière carbonée de temps en temps. Se pose une dernière question pour moi : quid de la ventilation sachant que je n’ai pas la possibilité (en tout pas l’envie) d’envoyer un tube en toiture.

Je vois deux solutions : comme Stuart et @Gromain poser un petit extracteur d’air et le rejeter en façade (odeurs potentielles devant la maison?) ou bien raccorder carrément une bouche d’extraction de la VMC double flux au composteur (et quid de l’encrassement des filtres dans ce cas…). Ce serait assez simple car mon bloc VMC sera au RDC à côté du composteur… Je vous tiens au courant :slight_smile:

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Super @JulienGeffray ,
ravi de voir qu’on a pu t’aider à avancer!

*La séparation des urines est pour moi une évidence, pour l’avoir vu à l’œuvre!
*Pour les odeurs, je crois qu’un simple extracteur suffira ( pas de souci d’odeurs : des amis on installé le même système avec séparateur et branchement à la double flux ( à minima un ventilo, je ne suis plus sûr qu’il était relié à la double flux)

*Sortie en façade sans souci ( voir le dessin :smile:) je le situerai plutôt en hauteur ( dépression ) . À voir ce qui est le mieux? une entrée d’air basse? ou rien , ce qui crée une plus forte dépression ?

*Vérifie la faisabilité au branchement phyto tout de même( règlementation , capacité, plantes adéquates etc)
:wink:

Bonjour, Je vois que tu as beaucoup de réponses…diverses. C’est parfait pour avancer dans la réflexion. A l’usage, je trouve que le problème essentiel c’est la gestion efficace du compost des matières solides: avec des lombric c’est évidemment beaucoup plus rapide mais il y a qq contraintes, pour ces petites bêtes. De toute façon il faudra soit 2 bacs indépendants (mobiles par exemple) afin que le compostage se poursuive pendant plusieurs mois dans celui qui sera « au repos ». Soit un dispositif à 2 compartiments séparés. En matière de bacs, pourquoi pas ceux qui servent d’abreuvoir extérieur ? Solution préconisée par « Eau vivante » pour se fabriquer une phytoépuration à étages. Il y aurait à mettre un couvercle: panneau d’OSB3 ? Et peut-être un petit plateau à roulettes pour les déplacements ?